patrimoine Confréries Saint Jacques
CONFRERIES DEDIEES A SAINT-JACQUES-LE-MAJEUR
Les confréries ou fraternités ou encore confraternités, (Bruderschaften) recouvraient des réalités souvent très différentes.
Celles dédiées à saint Jacques-le-Majeur n’avaient, en général pas vocation à promouvoir le pèlerinage à Compostelle. Elles
étaient essentiellement dédiées à la prière, à l’accompagnement des morts et l’aide mutuelle entre les membres. Évidement il existait, ici ou là, des confréries qui s’occupaient des pèlerins (accueil, hébergement, dons) mais elle étaient rares.
Références : Der Jakobuskult in Süddeutschland
Der Jakobuskult im Rheinland
AUBURE : attestée en 1893
AVOLSHEIM : attestée déjà avant 1522, encore citée en 1693 elle était rattachée au Dompeter, elle n’avait pas vocation à promouvoir un pèlerinage.
COLMAR : attestée avant 1576, existait encore en 1637.
JUNGHOLTZ : Notre-Dame de Thierenbach, attestée en 1506
KAYSERSBERG : attestée en 1494 et dédié à Saint Jacques ou aux Tonneliers. Citée en 1571 dédiée à la prière (Gebetsbruderschaft) crée en 1494 (St. Jakobsbruderschaft u. Salve).
RIBEAUVILLE : Fraternité saint Jacques (fraternitas s. Jakobi) évoquée en 1482, n’avait pas vocation à promouvoir le pèlerinage à Compostelle, dissolution ?
RODEREN : (St Jakobusbruderschaft ) attestée en 1509
STRASBOURG : Confréries parmi d’autres (Brüderschaften) mais pas de pèlerinage à l’origine dans l’église des Dominicains.
Une fraternitas y est attestée en 1365, mais pas de nom de saint connu. Seul les confrères ayant fait le pèlerinage à Compostelle avait le droit de voter leur supérieur.
Référence : La Quête de Pardon par Vincente Almazán, page 53.
Elle fut crée et dédiée à l’apôtre en 1484 comme confrérie (Jakobsbrüder) dans le but d’accompagnement des malades et des morts.
« Sankt Jakobsbruderschaft für Priester und Laien beiderlei Geschlechts » . Chaque membre payait 2 Pfennig.
Fut transférée en 1524, à leur demande dans la cathédrale. Ils proposèrent de mettre leur tableau de saint Jacques sur l’autel consacré à saint Dieboldt, cet autel était entre la chapelle Saint-André et l’actuelle tour des poids de l’horloge.
La confrérie s’est dissoute d’elle-même le 13 juillet 1524 (Réforme).
Référence : Kirchengeschichte der Stadt Strassburg im Mittelalter von Luzian Pfleger, page 189.
Handbuch der Elsässischen Kirchen im Mittelalter von Médard Barth, page 1362.