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Sorties 2025
2025-01-12 Circuit Balschwiller(13 photos)
BALADE HIVERNALE DANS LE SUNDGAU
Dimanche 12 janvier 2025, première sortie de cette nouvelle année rassemblant 21 marcheurs et trois gentils toutous au départ du foyer de BALSCHWILLER à 10H00.
Temps quelque peu frais, quelques flocons de neige ajoutant un peu de magie ! Une météo clémente avec l’apparition du soleil un peu plus tard.
La balade tranquille pour une mise en jambe après les fêtes passait à travers champs et forêts sans difficultés pour arriver à GILDWILLER et au Chemin de Croix (en montée quand-même !). L’Eglise Notre Dame du Mont a permis de nous recueillir un petit moment. Trois beaux sapins et une crèche étaient encore en place.
Le chant du pèlerin a été entonné sur le parvis de l’église comme d’habitude dans la bonne humeur et les fausses notes.
Avant de retourner vers BALSCHWILLER, nous sommes passés dans la forêt de GILDWILLER-SUR-LE-MONT nous arrêtant devant la fontaine surmontée d’une statue de St Morand (saint patron du Sundgau) qui rappelle aux pèlerins que de 1105 à 1115, le saint apôtre du Sundgau venait chaque semaine se ressourcer en ce lieu de pèlerinage dédié à Notre Dame des sept douleurs. Arrivée au parking vers 12h30 –bon timing- pour reprendre nos véhicules afin de nous rendre chez Claude, notre Président.
Marion, membre du Comité (non marcheuse, pour le moment !) a préparé une délicieuse soupe aux lentilles et ses garnitures. Trois galettes des rois confectionnées par Claude et sa sœur Marie-Thérèse attendaient leurs têtes couronnées. Une belle table était dressée ; le repas apprécié par tout le monde. Les sandwichs comme l’an passé, sont restés dans le sac à dos !
Un tour de table nous a permis de faire plus ample connaissance !
Merci à Claude, Marion, Marie-Thérèse et aux participants, merci St Jacques pour cette belle journée de rencontres, de partages et d’amitié.
ULTREIA
Martine FRIESS
Sorties 2024
2024-12-08 Sortie Gueberschwihr(26 photos)
Sortie du 08 décembre 2024
Cette étape du Chemin de Compostelle, dans les premiers contreforts des Vosges, nous conduit, à travers la forêt, de Gueberschwihr au couvent du Schauenberg.
Ce matin du 8 décembre 2024, nous nous sommes retrouvés à 21 personnes pour marcher par une journée qui commence dans la grisaille mais qui rapidement se trouve être agréable avec un beau soleil.
Nous sommes partis de Gueberschwihr sur le parvis de l'église St Pantaléon pour rejoindre la carrière de grès de Voeglinshoffen puis nous avons pris la direction du couvent Saint-Marc.
En ce qui concerne la structure en béton sur le bord du chemin avant d'arriver aux carrières, c'était un poste intermédiaire du téléphérique, reliant les carrières à la gare de Herrlisheim. Il était en fonction de 1900 à 1950, date ou les carrières sont fermées. La plupart des édifices religieux des environs, au moyen âge, ont été construit avec des pierres extraites des carrières du Strangenberg (Rouffach), Gueberschwihr et Osenbach
Sur le territoire de cette commune, on peut signaler le châtaignier le plus imposant d'Alsace et peut-être millénaire : Il a été classé par l'ONF parmi les arbres remarquables d'Alsace. Le périmètre de son tronc fait 5m45. L'arbre, malgré plusieurs coups durs reçus, le dernier au cours d'une tornade en 2008, a su préserver deux parties vivantes qui courent le long du tronc mort et lui assurent des branches donnant feuilles et fruits.
La marche s’est réalisée essentiellement en montée jusqu’à notre repos vers 11h30. Partie de 270 mètres, nous sommes montés à 576 mètres d’altitude pour arriver à un magnifique point de vue sur notre chère plaine d’alsace. Le rocher de Kuckucksteim est une formation de tables naturelles en grès à poudingue et elle est tout simplement magique ! On dirait qu'elle a été taillée par des géants, aujourd'hui disparus...On retrouve plusieurs rochers de l'autre côté de la vallée, dans les anciennes carrières de Gueberschwihr. C’est à cet endroit que nous sommes accueillis par une musique rappelant à beaucoup de personnes, l’arrivée à Santiago. Notre ami Daniel nous a joué de la cornemuse.
Quand au Kuckuckstein, en des temps lointains, l'endroit était très fréquenté par les coucous. Un peu moins maintenant (randonneurs!). Lorsqu'ils reviennent de migration (les coucous!) on entend très bien leurs chant depuis les villages de Gueberschwihr et Pfaffenheim.
"kückück, wu besch, em wàld, wàs hesch, a fresch, geb'mr oï, nanaï, gitzhàltz, fress àlles!!
« Coucou, où es-tu ?, dans la forêt, qu’est ce que tu manges ?, une grenouille, tu m’en donnes ?, non non, avare, tu n’as qu’à tout manger !! »
(vieille comptine apprise dans mon enfance!) . Merci Daniel.
Après une petite pose, nous sommes repartis pour le couvent du Schauenberg qui domine la plaine d'Alsace (il a été construit sur un ancien ermitage). La première chapelle dédiée à la Vierge-Marie remonte à 1440 et fut agrandie en 1515. Après la guerre de Trente Ans, ce sont les Franciscains venant de Rouffach qui s'y installent et qui font faire des travaux pour agrandir le lieu. C’est à l’auberge que nous avons pris notre repas.
Très bel accueil de la part des sœurs et un repas adapté à nos efforts.
Petit passage à la chapelle du couvent et nous poursuivons notre chemin vers le Rocher du Diable : une légende du XVème siècle attribue les griffures de ce rocher au diable qui lors de l'agrandissement de la chapelle du Schauenberg en 1515, aurait voulu le jeter sur le chantier. Subitement ramollie, la pierre n'aurait pu être soulevée, d'où la présence d'empreintes et sa seconde appellation de « pierre du diable ».
Ensuite un passage à la chapelle St Léonard : L'édifice bâti au XII° siècle posséde une nef carrée et un chœur doté d'une abside semi-circulaire.
Près de cette chapelle existait jadis un couvent de religieuses, venues du Sundgau.
Retour vers Gueberschwihr ou se termine cette très belle journée. Merci à notre guide du jour Daniel Lamey pour cette belle journée accompagnée d’une belle météo.
2024-11-10 Sortie Wattwiller(14 photos)
Rando ASJA dimanche 10 novembre 2024
Wattwiller - Cantine Zeller par Rehfelsen - Wattwiller
Par un début de matinée frais, nous sommes retrouvé à 9 personnes pour effectuer cette sortie autour de Wattwiller.
Partie du village à une altitude d'environ 300 mètres, nous sommes montée jusqu'à plus de 800 m ou la vue c'est un peu dégagée au mémorial puis nous sommes redescendus à la cantine Zeller ou l'on a pu prendre une bonne soupe chaude et des boissons.
N'oublions pas le panneau et la coquille en plâtre du Sternenweg posée à l'église de Wattwiller.
Nous proposons de nous arrêter brièvement à certains endroits de la randonnée d'aujourd'hui pour écouter des réflexions sur le thème du chemin de vie.
Points de repère
Souvent, je me trouve à un carrefour et je dois m'orienter pour savoir comment poursuivre le chemin. Je cherche des panneaux d'indication. Heureusement qu'il y a des gens qui ont laissé des repères pour m'aider. Moi aussi, je peux être un repère.
Quels sont pour moi les points de repère, les valeurs dans ma vie ?
Je suis en route
Ma vie est un chemin. Sur mon chemin, j'accumule les expériences : Des expériences de mis en route, d'itinérance, de changement, de marche vers un but et d'arrivée. Je dois aussi de temps en temps peser le pour et le contre et oser.
Quelles sont les étapes importantes de mon chemin de vie qui me viennent à
l`esprit?
S'éloigner de la voie rapide
Parfois, dans ma vie, j'ai l'impression d'être sur une voie de dépassement et je me sens poussé, exposé au stress et à l'agitation. Le monde autour de moi est bruyant, y compris en lumière et en couleurs. Il est alors important de quitter la voie rapide, de s'arrêter et de se retrouver soi-même.
Le pèlerinage, la marche dans la nature pourraient en être une possibilité.
Le carrefour
Souvent, je me trouve à un carrefour et je dois décider quel chemin je veux prendre. La vie offre toujours plusieurs possibilités. Mais je ne peux pas les prendre toutes en même temps pour ne pas rater une occasion. La vie exige toujours des choix.
Quelles sont les décisions qui ont eu un impact décisif sur mon parcours ?
Compagnon de route
Aucun chemin de vie n'est sans difficultés. C'est pourquoi il est bon d'avoir des personnes qui se tiennent à mes côtés et m'accompagnent. Des personnes sur lesquelles je peux compter.
Qui sont mes compagnons de route, de qui suis-je le compagnon ?
Panorama
Souvent, sur le chemin de ma vie, je ne vois que ce qui est au premier plan et je perds de vue l'ensemble. Il est alors bon de s'arrêter, de respirer et de regarder au loin. Les petites choses du quotidien deviennent alors plus relatives et je reconnais ce qui est vraiment important.
Est-ce que je prends le temps de m'arrêter, de respirer ? Qu'est-ce qui me donne de la force dans la vie quotidienne ?
(Source : panneaux de texte sur le Franziskusweg dans la Rhön)
2024-11-17 Sortie Itterschwiller(53 photos)
Sortie panoramique dans le vignoble autour d’Itterswiller
Journée de surprises que ce dimanche matin de novembre : après une longue période de brouillard et de nuages bas, le soleil s’invite dès le matin, illuminant les vallons couverts de vignes presque entièrement dégarnies, d’où émergent timidement quelques clochers : Itterswiller, Epfig, Bernardvillé, Reichsfeld et plus loin Nothalten, Blienschwiller et Dambach la ville.
Autre surprise : nous sommes ce matin 19 pèlerins et trois petits compagnons à quatre pattes au départ d’Itterswiller, tous à l’heure, tous vaillants et heureux de démarrer dans la fraîcheur!
Comme souvent, on commence par une montée vers le centre du village puis vers le panorama, réputé comme un des plus beaux d’Alsace. Les nuages arrivant lentement, nous ne verrons pas la cathédrale de Strasbourg ou les Alpes suisses, mais bien la plaine d’Alsace avec les villages environnants et le profil de la Forêt Noire. C’est déjà magnifique ! Une descente un peu raide nous ramènera sans problème au village, d’où nous prendrons un sympathique chemin à travers vignoble et forêt vers Bernardvillé.
Bernardvillé est un joli petit village sans prétention, mais fier de détenir deux autels latéraux classés dans son église, réalisés par Mathias Faller, et acquis par Bernardvillé en 1793, à la vente aux enchères de la Chartreuse de Molsheim. Sur ces autels, une statue de Saint Antoine ermite et une statue de la Vierge.
En sortant de cette église, nous entonnons le chant des pèlerins, ce qui nous vaut l’intérêt d’une voisine qui nous interpelle, nous félicite et nous souhaite bon chemin. Rassurez-vous, Madame, nous n’allons pas à jusqu’à Santiago cette fois…
Encore quelques petites montées et descentes dans les vignes, avec toujours l’« Ungersberg » en point de mire, et nous voilà au fond du vallon, dans un nouveau petit village plein de charme, Reichsfeld, où plane déjà l’ambiance joyeuse de Noël : le marché de Noël y est prévu dans une semaine ! L’église nous paraît soignée, dotée d’un beau chemin de croix en bois sculpté du même artiste que le banc de Communion en bois que j’y avais vu précédemment, mais qui aujourd’hui avait été enlevé pour faire de la place pour un concert. Dommage !
A la sortie, trois bancs où nous envisagions de pique-niquer… Mais nous sommes 19 ! C’est alors -nouvelle surprise ! - qu’une dame sort de chez elle pour s’excuser du mauvais état de l’église (personne pour faire le ménage ?) et finalement elle nous propose sa véranda pour manger tous à l’abri… C’est le Chemin… elle aussi a fait une grande partie du Chemin ! Merci, Saint Jacques !
Il ne nous reste ensuite qu’à ressortir du vallon-cul de sac de Reichsfeld pour rejoindre le chemin de Compostelle qui sort de Bernardvillé : il nous mènera à l’abbaye de Baumgarten où nous pourrons visiter la chapelle des sœurs, avant de regagner Itterswiller, sous une petite pluie qui a remplacé le beau soleil du matin, mais sans faire disparaître la bonne humeur du groupe !
Belle petite balade, facile, et miraculeusement protégée en ce qui concerne la météo, au vu des jours qui ont précédé, dans une ambiance sympathique, merci Saint Jacques ! Merci à tous les participants ! Et à une prochaine !
Rando sur les pas de l'ermite Saint Florent (Nieder- et Oberhaslach)
Une journée en or : les arbres aux couleurs automnales, un soleil éclatant et la joie au cœur des participants !
Nous étions 15 humains et trois accompagnants à quatre pattes qui ont fait bien plus de kilomètres que nous…
Le parcours proposé faisait environ 15 kms pour 500m de dénivelé et n’a posé aucun problème, par une température agréable et même très vite devenue presque estivale (21°). Merci St Florent, merci St Jacques !
Rendez-vous était donné près de la Collégiale à Niederhaslach, d’où nous sommes partis pour traverser d’abord le village d’Oberhaslach, et monter ensuite vers ce lieu choisi au VIe siècle par le moine irlandais (ou écossais ?) qui est devenu par la suite le 7e évêque de Strasbourg et a été canonisé sous le nom de Saint Florent.
La chapelle que l’on peut voir encore de nos jours a été construite à l’emplacement où l’ermite avait installé sa cabane. On peut y admirer une multitude d’ex-voto offerts par la population que Saint Florent avait miraculeusement aidée. Aujourd’hui encore il est vénéré comme protecteur des animaux et des familles et une procession a lieu tous les ans le dimanche qui suit le 6 novembre à Niederhaslach.
La collégiale Saint Florent, véritable joyau de l’art gothique alsacien, a été érigée aux XIIIe-XIVe siècles à la place de l’abbaye jadis fondée par Saint Florent. Les reliques du saint y sont exposées, c’est l’anniversaire de la translation de ces reliques de Strasbourg à Niederhaslach (novembre 710) qui donne lieu à la fête annuelle en novembre.
Donc après un arrêt à la chapelle, et la photo qui s’impose, nous continuons l’ascension en direction des châteaux d’Oberhaslach, dont il ne reste que quelques pierres. Néanmoins le Hohenstein mérite un petit détour, car un belvédère y a été aménagé, d’où l’on peut voir une partie de la vallée de la Hasel, et les premiers sommets vosgiens, on distingue au loin le triste Struthof. Nous poursuivons le chemin sans passer par le petit Ringelsberg (pas de panorama, très peu de restes du château…), ce qui nous permet de nous laisser encore surprendre par les « sculptures », qui sont en réalité plus des réalisations techniques en pierre que des œuvres d’art. Petite émotion avant d’arriver au carrefour des « Anlagen » : un monument récent en forme de chaîne intitulé « Libération » rappelle tristement le conflit ukrainien (œuvre d’une artiste ukrainienne).
A ce carrefour, ô bonheur ! des forestiers bien intentionnés ont entassé moult troncs d’arbres qui nous invitent à faire la pause casse-croûte : et chacun d’avouer qu’il avait effectivement un petit creux et de déballer ses victuailles ! Tout au long du repas, les échanges sympathiques vont bon train, on apprend à se connaître, on fait même des projets à réaliser ensemble… peut-être… des idées naissent…
Une fois des forces neuves emmagasinées, nous pouvons repartir guillerets : la balade se poursuit dans cette forêt aux couleurs automnales magnifiques, entrecoupée de pauses panoramiques. Au rocher du Pfaffenlapp, certains se hasardent au bout du promontoire, mais de larges failles impressionnent ceux qui sont plus sujets au vertige. Qu’importe ! Le rocher suivant (rocher du Breitberg) offrira à tous le même panorama sur la vallée et nous permettra de laisser des traces sur nos pellicules virtuelles !
La descente, nous la ferons en douceur pour arriver par le dessus d’Oberhaslach. Après quelques hésitations entre toutes ces constructions récentes, nous arrivons à la pause-goûter (oui, il fait soif ! presque comme en été !) prévue chez nos enfants, habitants d’Oberhaslach, nouvelle formule d’accueil jacquaire d’après-midi ! Leur jardin retentira un moment de notre Ultreïa et la troupe repartira vers Niederhaslach, rendre hommage ou simplement visite à Saint Florent dans sa belle collégiale.
Dernier moment à admirer les vitraux, les statues dorées de St Florent et de la Vierge, la chapelle de la Vierge, le chœur avec les reliques… et nous nous séparerons… Ce n’est qu’un au revoir… Merci à tous et Ultreïa !
SORTIE AUTOMNALE
26 personnes pour la randonnée du 13 octobre au départ du Col du BOENLESGRAB à 9 H 30.
Une dizaine de kilomètres et un dénivelé positif d’environ 400 m intégrant un repas marcaire en ferme-auberge, concept qui apparemment attire les participants marcheurs et non marcheurs.
La pluie s’est malheureusement invitée dès le départ pour s’arrêter un peu plus tard dans la matinée laissant apparaître de somptueux paysages et déjà de belles couleurs automnales !
Le parcours assez montant nous a amené vers le DREI SCHOEPF à 845 m d’altitude puis vers la ferme-auberge WASENMATT par un passage en descente très boueux et relativement technique. Aucun incident à déplorer, le groupe étant attentif et prudent.
Pause gourmandise et technique à la ferme sur une belle terrasse à l’abri de la pluie. Bonne ambiance montagnarde.
Nous voilà repartis pour une petite grimpette sur les chaumes au milieu des vaches toujours aussi curieuses. Le temps étant dégagé, la vue était splendide. A 12 H 30, arrivée à la ferme-auberge du BUCHWALD où nous avons retrouvé les personnes venues en véhicule et partagé un repas marcaire gargantuesque ! A la fin du repas, nous avons entonné le chant des pèlerins dans la joie … et les fausses notes, LOL !!!!
Le retour par la ferme-auberge du STROHBERG, la petite variante par la SCHELLIMATT puis l’arrivée à notre parking a fait beaucoup de bien pour l’aide à la digestion après ce repas copieux.
Merci à tous les participants et BRAVO car vous avez été formidables tout au long de cette belle journée !
Notre ami Daniel de Cornimont a eu beaucoup de chance à bord de son véhicule au retour. Merci St Jacques.
ULTREIA
MARTINE FRIESS
2024-09-20 Sortie Willer Sur Thur(46 photos)
Sortie du 20 Septembre 2024 à Willer Sur Thur
Guide : Daniel Moulin
Nous nous retrouvons sur le parking de l’église Saint Didier de Willer sur Thur.
10 Membres de l’association sont présents et notre guide du jour est Daniel Moulin.
Notre circuit, 15 km et740 mètres de dénivelé positif et négatif.
Bonne météo pour marcher, soleil, nuages, et chemins ombragés.
A 12h30, repas tiré du sac près de la ferme auberge du Freundstein.
Passage à coté de la chapelle Saint Nicolas dans un très beau cadre avec tables et bancs.
Chapelle Saint-Nicolas
Dans le val de Saint-Nicolas long de 3 km et tout proche d'une cascade, se dresse la chapelle Saint-Nicolas des rochers. Elle a été édifiée à la suite d'un premier miracle : au milieu du 16ème siècle, un voiturier sur sa charrette, a survécu après avoir basculé sur plusieurs mètres en contrebas vers le ruisseau.
Quelques informations sur notre village de départ :
Willer de l’an 800 à aujourd’hui
Willer doit sa création aux moines de Murbach, qui vers l’an 800 sont venus par le col Amic défricher de nouvelles terres.
Tout commence en 792, lorsque Charlemagne fait don de la vallée de la Thur à l’abbaye de Murbach. Ce sont ces moines qui ont créé le village de Willer en défrichant la terre.
Les premiers écrits sur Willer datent de 1191. En 1357, le chapitre de St Amarin a cédé à l’abbaye la cour qu’elle possédait à Willer. Le nom figure sous différentes orthographes : Wilr, Wilre et en 1550, Wieler ou Weiler et même Sankt Weiler (abréviation de Weiler de St Amarin).
Les premiers écrits sur Willer datent de 1191. En 1357, le chapitre de St Amarin a cédé à l’abbaye la cour qu’elle possédait à Willer. Le nom figure sous différentes orthographes : Wilr, Wilre et en 1550, Wieler ou Weiler et même Sankt Weiler (abréviation de Weiler de St Amarin).
Le village a connu deux grandes guerres au cours de l’histoire, il a été pillé et incendié une première fois en 1376 par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, et la deuxième fois en 1633, par les Suédois pendant la guerre de Trente Ans. A la fin de la guerre, il ne restait plus que 11 adultes et 25 enfants à Willer. En 1648, la Haute-Alsace fut rattachée à la France par le traité de Westphalie.
Le village se lance dans l’industrie en 1479, en ouvrant ses premières mines de fer, et c’est en 1734 que sont créées les premières sociétés de forge. Cinq ans plus tard, la compagnie entreprend la construction d’une grand forge, d’un martinet et d’une petite fonderie.
L’ère textile suit l’ère du métal, en 1786 les frères Koechlin venus de Mulhouse introduisent l’industrie cotonnière.
2024-06-09 Sortie à Reinhardsmünster(8 photos)
À la découverte des rochers-tables en grès des Vosges du Nord
Nous avions rendez-vous avec Paul, notre guide pour la journée, devant l’église de Rheinhardsmunster, un charmant village situé entre Marmoutier et Saverne. Paul nous a accueillis chaleureusement, nous, deux simples pèlerins accompagnés de notre chien, et nous a brièvement présenté l’itinéraire du jour. Nous allions explorer des lieux imprégnés de légendes...
Sous un ciel d’azur et un soleil radieux, nous avons commencé notre randonnée avec entrain. Roméo, notre fidèle compagnon à quatre pattes, ouvrait la marche. La montée progressive nous a conduits au Billebaum, un hêtre remarquable d’une circonférence impressionnante de 615 cm et âgé de 350 ans, dont il ne reste aujourd’hui que la partie basse du tronc.
Après une première pause rafraîchissante, nous avons poursuivi notre chemin vers la maison forestière de Haberacker, en traversant des sentiers ombragés, bercés par le chant des oiseaux et la beauté naturelle environnante. Nous avons continué notre ascension jusqu’à une clairière proche d’un site de décollage de parapentes. Une courte excursion à travers la prairie nous a permis d’admirer l’aiguille rocheuse de la Spille, haute de 9 mètres. Les formes sculptées par l’érosion ont éveillé notre imagination, et nous nous sommes amusés à deviner des visages humains dans la pierre. Paul nous a offert de délicieuses figues séchées, achetées au marché.
Après une montée modérée, nous sommes arrivés au Geissfels, le « Rocher de la Chèvre », une plateforme rocheuse vertigineuse tombant à pic sur une quarantaine de mètres. Roméo a prouvé qu’il n’avait pas le vertige ! La vue panoramique à 360° était spectaculaire, avec notamment une superbe perspective sur le rocher Saint Léon de Dabo. Un peu en dessous du sommet, Paul nous a montré une petite grotte difficile d’accès, avec des cupules devant l’entrée, témoignant de son utilisation comme lieu de culte.
Nous avons ensuite entamé une descente à travers les bois jusqu’à l’abri du Geissfelswasen, où nous avons été accueillis par un sympathique binôme. Ce lieu servait de point de ravitaillement pour les marcheurs participant à une marche populaire organisée ce jour-là au départ de Saverne. Ce fut une belle occasion de discuter avec d’autres randonneurs. L’endroit était parfait pour notre pause déjeuner, où nous avons savouré nos repas et partagé un cake aux framboises du jardin.
Reprenant notre marche, nous avons atteint la Table des Géants, une curiosité géologique impressionnante : un dolmen naturel de 3,5 mètres de long, 2,5 mètres de large et 1,8 mètre de hauteur. Nous nous sommes amusés à grimper sur cette table géante, découvrant les vestiges d’un bassin érodé. Paul nous a raconté l’histoire mystérieuse de ce site tandis que Frédéric tentait de soulever la pierre !
Notre prochaine étape fut le Carrefour de Kurtrain, un point stratégique des chemins de randonnée, avant d’arriver au Sattelsfels, une pierre antique de 2,50 mètres de haut en forme de menhir. Autour, d’autres mégalithes et des pierres à cupules évoquent un ancien lieu de culte celtique. Paul nous a partagé les légendes et la signification culturelle de cette pierre, supposée chargée d’énergie tellurique positive. Nous n’avons pas hésité à toucher la pierre pour nous ressourcer. Ce menhir sert également de borne frontière depuis au moins 1747, marquant la limite entre les territoires de l'abbaye de Marmoutier et du comté de Linange-Dabo. Les armoiries (le M avec la crosse d’évêque et les 3 aigles) sont encore bien visibles dans la roche, ainsi que 3 croix certainement gravées dans le but de conjurer l’endroit et de le christianiser.
Nous sommes revenus à notre point de départ vers 17h00, fatigués mais ravis de notre journée. Et Roméo a de suite fait un gros dodo. Un immense merci à Paul pour son partage de connaissances naturelles et culturelles. Nous avons vécu une journée pleine d’enthousiasme et de joie. Encore une fois, Saint Jacques était avec nous, MUCHAS GRACIAS Y ULTREIA !
2024-05-05 Sortie au Col Amic(17 photos)
Nous étions 5 personnes pour la sortie du 5 mai 2024 au départ du Col Amic pour un départ à 9h30 !
Météo très incertaine avec un peu de pluie, du brouillard et du vent en début de randonnée. Très rapidement, ciel bleu et soleil se sont imposés pour le restant de la journée.
Beau parcours débutant au-dessus de la ferme du Kohlschlag, passant par le Holzwasen à travers de belles forêts déjà bien verdoyantes (merci à la pluie bienfaisante). Descente sur Ste Anne puis sur Thierenbach où nous nous sommes installés confortablement pour notre pause déjeuner en plein air sous un beau marronnier. Avant de quitter Thierenbach, nous avons croisé un groupe de pèlerins sur le chemin alsacien. Bonne ambiance pèlerine et photos de groupe pour immortaliser ce moment d'émotion !
Retour par le gros chêne, la croix Zimmermann et rude montée le long de la cascade 'kaltenbach" jusqu'au col Amic.
Avant de nous quitter, nous nous sommes arrêtés à la ferme du Kohlschlag pour déguster la délicieuse tarte à la rhubarbe meringuée pour certains et le réputé siesskass pour d'autres.
Après l'effort, le réconfort !!!
Il nous restait encore à franchir la chaume au milieu de belles vaches vosgiennes avant d'arriver au parking.
Belle journée de partage et de bonne humeur.
Martine FRIESS
2024-04-21 Sortie Col du Hundsrück(40 photos)
Sortie du 21 avril 2024 sur les hauteurs à partir du Col du Hundsruck
Nouvelle formule de sortie en cette journée de printemps aux charmes d’hiver : la première partie -la marche- a réuni 18 vaillants pèlerins et amis, malgré un accueil sous une petite tempête de neige, la seconde partie -repas à l’auberge « La Fourmi »- a fait la joie de 26 joyeux convives.
Heureusement dame Météo nous a vite récompensés de notre détermination, laissant place à de beaux rayons de soleil illuminant parfois un paysage féerique, saupoudré de neige, sous des nuages artistiquement disposés autour de quelques trouées de ciel bleu. Les sapins se paraient d’élégantes dentelles neigeuses, tandis que les jeunes pousses des feuillus -sans doute surprises de cette première rencontre avec la neige ! – égayaient le décor de leur tendre vert printanier. Magnifique ! Et nous avions le privilège d’évoluer dans cet étonnant théâtre où l’hiver et le printemps donnent ce spectacle éphémère d’une rencontre inattendue ! Alors peu importe s’il faisait un peu froid, d’ailleurs les raidillons nous réchauffaient vite… Peu importent aussi les petites averses de grésil, elles ne mouillent guère et n’altèrent en rien le moral du pèlerin !
C’est ainsi que dans la joie et la bonne humeur, nous riant des intempéries, tentant de prendre des photos de pèlerins inédites (comme si nous étions encordés à l’assaut de l’Himalaya !) nous sommes montés à la ferme-auberge du Thannerhuebel (fermée, mais la bière fraîche ne s’imposait pas… le responsable des lieux dégageait la neige de la terrasse, avec le sourire…), puis au refuge du Skiclub de Thann. Enfin, nous avons gagné la table d’orientation à 360° (près de 1100m d’altitude) face au Thannerhuebel, admiré le panorama vers le Grand Ballon, la plaine d’Alsace et au-delà vers la Forêt Noire. Non, dire qu’on a vu les Alpes eût été mensonger, mais rien n’empêchait de les imaginer derrière les nuages !
Ultreïa! Suseïa! Le sommet n'est pas loin!
Il ne nous restait alors qu’à redescendre, en passant par la place du Nussbaum, traversant de belles forêts parées de neige… pour retrouver à l’auberge les amis qui ne pouvaient pas faire la marche.
Là aussi, l’ambiance était des plus sympathiques, entre la joie des retrouvailles et le plaisir d’un bon repas bien arrosé, ingrédients très sûrs d’un bon moment partagé qui finit en chansons. Ultreïa !
2024-04-14 Sortie Ottrott_Saint Odile(29 photos)
Sortie en petit comité, avec une météo très agréable. Nous nous sommes retrouvés à 7 personnes pour effectuer un circuit d'environ 15 Km tout en monté le matin et donc tout en descente l'après midi.
Première étape, les ruines du château de Rathsamhausen dont un descriptif suit:
(descriptif wikipédia) Le château de Rathsamhausen est un ancien château fort du XIe siècle, de nos jours ruiné, dont les vestiges se dressent sur la commune française d'Ottrott.
La tour-donjon a fait l'objet d'une campagne de restauration en 2019.
Historique
L'endroit a sans doute été occupé au XIe siècle par une construction en bois. Un édifice fut construit en pierres après un incendie en 1100, il fut détruit de nouveau par un incendie vers 1250. Le grand donjon rectangulaire fut édifié vers 1200 avec une enceinte du logis peu de temps après. Le site est démembré au début du XIIIe siècle et un fossé va isoler le donjon. Le château prendra le nom de Hinterlutzelbourg et Rathsamhausen dès 1561. Un renforcement du mur de la courtine et un donjon rond sont faits en réaction au château de Lutzelbourg, dénommé auparavant Vorderlutzelbourg. Au XIVe siècle, l'enceinte est finie, le château de Lutzelbourg est racheté en 1392 par la famille de Rathsamhausen après un incendie et est rebâti vers 1400. Les armoiries sont alors situées dans le logis. Il subit des travaux au XVe siècle, notamment sur les parties hautes des fausses braies, de l'avant porte et de la barbacane. Les châteaux sont ensuite abandonnés au XVIe siècle et début du XVIIe siècle avant de recevoir une restauration et une consolidation au XIXe siècle. Des travaux historiques justifient les datations.
Nous continuons notre montée pour prendre notre repas au Saint-Odile sous un beau soleil. Pendant ce périple, nous avons longé en partie le mur Païen dont l'histoire est très controversée.
Le « mur païen » est le vestige d'un mur d'enceinte édifié entre les années 675 et 681 autour d´un couvent mérovingien fondé par sainte-Odile, l' abbaye de Hohenbourg, sur le mont saint-Odile, qui surplombe la plaine d'Alsace
Description
Le mur païen est une enceinte d'une longueur totale de onze kilomètres faisant le tour du plateau du mont Sainte-Odile. Formé d'environ 300 000 blocs cyclopéens, il fait entre 1,60 m et 1,80 m de large et peut atteindre trois mètres de hauteur.
De retour au parking nous avons pris la décision d'effectuer une dégustation de vin dans une cave à Ottrott que connait notre accompagnateur du jour Paul.
Merci pour cette journée.
Jean Jacques
2024-04-07 Sortie Hahnenberg(26 photos)
Ce dimanche 7 avril 2024 a réuni peu de monde sur les chemins du Hahnenberg, sous la bienveillante houlette de notre guide Francis. Mais comme souvent, la qualité a remplacé la quantité, et nous avons passé une excellente et joyeuse journée, par une température presque estivale, peu courante pour un début d’avril !
Nous avons profité des précieuses explications de Francis qui nous a fait revivre Châtenois à différentes époques, depuis le temps des Romains avec les anciens bains à l’emplacement où de nos jours de nos jours se trouve un Ehpad, jusqu’à l’époque du téléphérique qui permettait de faire descendre du Hahnenberg des pierres qu’on acheminait ensuite sur des barques à fond plat sur l’Ill … Avec beaucoup d’entrain aussi, s’appuyant sur son expérience de pompier, il nous a partagé les sensations qu’on peut avoir dans le clocher, quand les cloches font vibrer toutes les boiseries… Avec lui, nous avons un peu vécu les légendes autour de la mystérieuse source du Jeriabrunne et les traditions des conscrits sur la place du 1er mai ou celles, plus dévotes, à la Chapelle de l’Aigle. Enfin, après avoir dépassé la montagne des singes, nous avons fait une pause devant le mémorial du crash du bombardier américain B24 abattu par un avion de chasse allemand le 18 mars 1944.
A tout cela s’ajoutaient les informations complémentaires données par André dans le domaine de la botanique, en particulier sur l’éranthis du Landsberg (importée des croisades par les seigneurs du Landsberg ?) et les intéressants récits d’Alain sur sa vie en Nouvelle Calédonie !
Le cadre essentiellement forestier (avec quelques panoramas) était très accueillant, baigné d’une lumière douce qui mettait en valeur le vert tendre des jeunes feuilles sur les arbres, sur fond sonore de joyeux chants d’oiseaux. Les cyclistes et coureurs du dimanche matin qui nous dépassaient ou nous croisaient avaient le sourire aux lèvres et souvent quelques mots sympathiques pour nous.
L’ambiance était des plus agréables, et les échanges allaient bon train, mode humour et bienveillance… bref, le Chemin !
Tout en marchant, nous avons fait plus ample connaissance, tout en plaisantant gentiment toujours, et force nous a été de constater que nous étions faits pour nous entendre, appartenant (à 4 sur 7) au meilleur cru des Babyboomers, celui de l’an 1949 ! Au milieu de nous, revenu pour un temps de la Nouvelle Calédonie où il s’est installé, un des meilleurs vétérans de Saint Jacques, Alain, qui nous a fait l’amitié de partager cette sortie ! Nous espérons que les deux jeunes « novices » du chemin qui nous accompagnaient -invitées au dernier stammtisch- ont été « boostées » pour leur prochain départ ! Ultreïa ! et merci, Francis !
2024-03-17 Sortie avec AF-CCC(1 photos)
Pour cette sortie commune, le compte rendu se trouve sur le site web de nos amis Franc-Comtois.
ASJA en images(15 photos)
Sorties 2024
2024-02-11 Sortie Kayserstuhl(49 photos)
Encore une fois Saint-Jacques était avec nous. Toutes les prévisions météo depuis une semaine, nous promettaient de la pluie. Que néni, belle journée certes avec un peu de vent, pour accompagner nos 16 marcheurs bien décidés à affronter un beau dénivelé dans le Kayserstuhl, une montagne moyenne en Allemagne. 8 km et 400 mètres de dénivelé avec de belles vues sur l’Alsace et les Vosges.
La géologie du terrain nous a fait emprunter des chemins appelés « chemins creux ». Les chemins creux ont été créés par l'érosion du lœss. Les gens empruntaient toujours les mêmes chemins pour se rendre à leurs vignobles, jardins. Avec des charrettes à bœufs, le squelette de chaux (teneur en chaux du lœss d'environ 30 %) s'effritait et les fortes pluies creusaient le chemin plus profondément. Ainsi, des gorges d'une profondeur pouvant atteindre 25 m se sont formées au fil des siècles. Ce texte a été copié sur le site : naturgarten-kaiserstuhl.
Notre guide du jour, Jean Louis avec son épouse Dominique, nous ont guidé sur ces sentiers. Merci à eux.
A 13h30, nous nous sommes retrouvés au 1 rue de l’école pour nous substanter avec une bonne soupe bien chaude préparée par notre hôtesse du jour, nos casse-croûtes et une multitude de desserts que les participants ont amené.
2 personnes supplémentaires nous ont rejoint pour prendre le repas et passer un après midi convivial au soleil.
Ce texte a été copié sur le site Wikipédia :
Le Kaiserstuhl est un massif de montagnes moyennes d'origine volcanique situé dans le Sud-Ouest du Bade-Wurtemberg, en Allemagne. Son sommet le plus élevé est le Totenkopf avec 557 mètres d'altitude.
Le Kaiserstuhl (en français: «chaise de l'Empereur») doit probablement son nom au roi Otton III, qui a présidé à une journée de jugements près de Sasbach en 994, soit deux ans avant son couronnement en tant qu'empereur.
Le Kaiserstuhl se trouve dans le sud du pays de Bade, légèrement au nord-ouest de Fribourg-en-Brisgau, et directement sur la rive droite du Rhin, dans la plaine du Rhin supérieur (plaine d'Alsace). Son altitude moyenne est de 355 m.
Dans sa plus grande étendue, entre Ihringen dans le sud-ouest et Riegel dans le nord-est, le Kaiserstuhl a une longueur de 16 km. Sa plus grande largeur est de 12,5 km.
Le Totenkopf (557 m) avec Neunlinden, Eichelspitze (520 m) et Katharinenberg (492 m) sont les plus grandes élévations de ce massif. La réserve naturelle Badberg dans le centre — entre Schelingen, Oberbergen et Alt-Vogtsburg — est le foyer de nombreuses plantes rares, comme des orchidées, permettant d'effectuer de nombreuses randonnées pédestres avec des vues splendides sur la Forêt-Noire, la plaine d'Alsace et les Vosges.
Géologie:
Le Kaiserstuhl a une structure hétérogène : la partie ouest du massif est d'origine volcanique de l'ère tertiaire alors que sa partie située à l'est fait partie des contreforts de la Forêt-Noire. Un écoulement souterrain latéral explique la présence de phonolithe, mise au jour par l'érosion, dans la zone des contreforts composée de couches calcaires. Le lœss, un sédiment qui trouve son origine dans la dernière période glaciaire, recouvre le Kaiserstuhl sur une épaisseur de 10 à 40 m.
Flore et faune:
Le climat du Kaiserstuhl explique la présence importante d'espèces animales et végétales aimant la chaleur. Le massif du Kaiserstuhl est, par exemple, l'un des lieux qui présente la plus grande diversité d'orchidées en Europe avec plus de 30 espèces recensées. Entre les vignes poussent des muscaris sauvages et sur les talus fleurissent des iris. Ici vivent également des lézards verts et des mantes religieuses (Mantis religiosa), des espèces qu'on trouve également dans la plaine d'Alsace voisine mais qui sont habituellement plutôt familières dans le bassin méditerranéen.
Économie:
La vigne au pied du Totenkopf, à Bickensohl. Le loess est bien visible en haut, à gauche.
Tout autour du Kaiserstuhl on cultive la vigne et les vins qu'on y produit bénéficient d'une renommée internationale. Les vignobles, qui appartiennent soit à des caves coopératives, soit à des particuliers, recouvrent la majeure partie des surfaces dégagées du massif. Grâce au sol composé de Lœss, la vigne y croît bien. Les villages viticoles les plus connus sont Ihringen, Achkarren, Bickensohl, Oberrotweil, Oberbergen, Bischoffingen et Kiechlinsbergen.
Transformation du paysage et ses conséquences:
Le terrain du Kaiserstuhl fut modifié de tous temps par les hommes car le lœss qui le recouvre est très sujet à l'érosion quand on le travaille. Des terrasses ont dû être aménagées très tôt pour permettre l'exploitation agricole de cette terre fertile. Ces terrasses sont aujourd'hui majoritairement utilisées pour la culture de la vigne mais on les utilise parfois aussi pour la culture d'arbres fruitiers ou des légumes.
2024-01-21 Sortie Luemschwiller(42 photos)
Première sortie de l'année 2024 : une belle balade d'une douzaine de kilomètres dans les petits vallonnements du Sundgau qui nous a offert tour à tour, et parfois même en même temps, une superbe vue sur les Alpes suisses, le Jura et la Forêt Noire. Le froid et les nuages du matin ont vite laissé place à une belle lumière d'hiver et les champs, les chemins, les arbres avaient gardé une élégante dentelle de neige du meilleur effet.
Nous étions 13 pèlerins au départ, dont 4 vaillants bas-rhinois... Allez, les pèlerins du Nord de l'Alsace, joignez-vous à nous !