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La prochaine sortie aura lieu le 17 Mars 2024, précisions à venir dans notre programme de sorties et courriel, veuillez consulter le programme dans la rubrique sortie.

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Texte à méditer :  

  

"Jour de vent, jour de pluie, mais dans ton coeur il y a la vie,
ce soleil qui jaillit, offre-le d'un sourire à autrui."
  
  
  
Josiane Coejimans

Photos

 Sorties 2024
Encore une fois Saint-Jacques était avec nous. Toutes les prévisions météo depuis une semaine, nous promettaient de la pluie. Que néni, belle journée certes avec un peu de vent, pour accompagner nos 16 marcheurs bien décidés à affronter un beau dénivelé dans le Kayserstuhl, une montagne moyenne en Allemagne. 8 km et 400 mètres de dénivelé avec de belles vues sur l’Alsace et les Vosges.
La géologie du terrain nous a fait emprunter des chemins appelés « chemins creux ». Les chemins creux ont été créés par l'érosion du lœss. Les gens empruntaient toujours les mêmes chemins pour se rendre à leurs vignobles, jardins. Avec des charrettes à bœufs, le squelette de chaux (teneur en chaux du lœss d'environ 30 %) s'effritait et les fortes pluies creusaient le chemin plus profondément. Ainsi, des gorges d'une profondeur pouvant atteindre 25 m se sont formées au fil des siècles. Ce texte a été copié sur le site : naturgarten-kaiserstuhl.
Notre guide du jour, Jean Louis avec son épouse Dominique, nous ont guidé sur ces sentiers. Merci à eux.
A 13h30, nous nous sommes retrouvés au 1 rue de l’école pour nous substanter avec une bonne soupe bien chaude préparée par notre hôtesse du jour, nos casse-croûtes et une multitude de desserts que les participants ont amené.
2 personnes supplémentaires nous ont rejoint pour prendre le repas et passer un après midi convivial au soleil.
    
Ce texte a été copié sur le site Wikipédia :
Le Kaiserstuhl est un massif de montagnes moyennes d'origine volcanique situé dans le Sud-Ouest du Bade-Wurtemberg, en Allemagne. Son sommet le plus élevé est le Totenkopf avec 557 mètres d'altitude.
Le Kaiserstuhl (en français: «chaise de l'Empereur») doit probablement son nom au roi Otton III, qui a présidé à une journée de jugements près de Sasbach en 994, soit deux ans avant son couronnement en tant qu'empereur.
Le Kaiserstuhl se trouve dans le sud du pays de Bade, légèrement au nord-ouest de Fribourg-en-Brisgau, et directement sur la rive droite du Rhin, dans la plaine du Rhin supérieur (plaine d'Alsace). Son altitude moyenne est de 355 m.
Dans sa plus grande étendue, entre Ihringen dans le sud-ouest et Riegel dans le nord-est, le Kaiserstuhl a une longueur de 16 km. Sa plus grande largeur est de 12,5 km.
Le Totenkopf (557 m) avec Neunlinden, Eichelspitze (520 m) et Katharinenberg (492 m) sont les plus grandes élévations de ce massif. La réserve naturelle Badberg dans le centre — entre Schelingen, Oberbergen et Alt-Vogtsburg — est le foyer de nombreuses plantes rares, comme des orchidées, permettant d'effectuer de nombreuses randonnées pédestres avec des vues splendides sur la Forêt-Noire, la plaine d'Alsace et les Vosges.
  
Géologie:
Le Kaiserstuhl a une structure hétérogène : la partie ouest du massif est d'origine volcanique de l'ère tertiaire alors que sa partie située à l'est fait partie des contreforts de la Forêt-Noire. Un écoulement souterrain latéral explique la présence de phonolithe, mise au jour par l'érosion, dans la zone des contreforts composée de couches calcaires. Le lœss, un sédiment qui trouve son origine dans la dernière période glaciaire, recouvre le Kaiserstuhl sur une épaisseur de 10 à 40 m.

  

Flore et faune:
Lézard vert.
Le climat du Kaiserstuhl explique la présence importante d'espèces animales et végétales aimant la chaleur. Le massif du Kaiserstuhl est, par exemple, l'un des lieux qui présente la plus grande diversité d'orchidées en Europe avec plus de 30 espèces recensées. Entre les vignes poussent des muscaris sauvages et sur les talus fleurissent des iris. Ici vivent également des lézards verts et des mantes religieuses (Mantis religiosa), des espèces qu'on trouve également dans la plaine d'Alsace voisine mais qui sont habituellement plutôt familières dans le bassin méditerranéen.
  
Économie:
La vigne au pied du Totenkopf, à Bickensohl. Le loess est bien visible en haut, à gauche.
Tout autour du Kaiserstuhl on cultive la vigne et les vins qu'on y produit bénéficient d'une renommée internationale. Les vignobles, qui appartiennent soit à des caves coopératives, soit à des particuliers, recouvrent la majeure partie des surfaces dégagées du massif. Grâce au sol composé de Lœss, la vigne y croît bien. Les villages viticoles les plus connus sont Ihringen, Achkarren, Bickensohl, Oberrotweil, Oberbergen, Bischoffingen et Kiechlinsbergen.
  
Transformation du paysage et ses conséquences:
Le terrain du Kaiserstuhl fut modifié de tous temps par les hommes car le lœss qui le recouvre est très sujet à l'érosion quand on le travaille. Des terrasses ont dû être aménagées très tôt pour permettre l'exploitation agricole de cette terre fertile. Ces terrasses sont aujourd'hui majoritairement utilisées pour la culture de la vigne mais on les utilise parfois aussi pour la culture d'arbres fruitiers ou des légumes.

 

 


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Première sortie de l'année 2024 : une belle balade d'une douzaine de kilomètres dans les petits vallonnements du Sundgau qui nous a offert tour à tour, et parfois même en même temps, une superbe vue sur les Alpes suisses, le Jura et la Forêt Noire. Le froid et les nuages du matin ont vite laissé place à une belle lumière d'hiver et les champs, les chemins, les arbres avaient gardé une élégante dentelle de neige du meilleur effet.
Nous étions 13 pèlerins au départ, dont 4 vaillants bas-rhinois... Allez, les pèlerins du Nord de l'Alsace, joignez-vous à nous !

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L'itinéraire avait été soigneusement concocté pour nous faire traverser de belles forêts, des passages agricoles avec vue dégagée sur les montagnes au Sud et à l'Est, au-delà de nos frontières... Quelques oratoires nous ont permis des pauses sympathiques, comme celui de la Vierge Paulrath , ou cet autre, peu avant Steinbrunn, soigneusement entretenu et même décoré pour Noël,

ou encore celui de la "Vierge aux roses", ex voto suite aux grandes guerres

C'est là que quelques belles voix haut-rhinoises ont donné à notre randonnée une magnifique coloration spirituelle: "Laudate, omnes gentes, laudate dominum...". Suseïa! Merci à elles!
Certes, nous nous sommes arrêtés aussi au carrefour menant au Galgen du Gibet, lieu d'exécution et d'enterrement des suppliciés jadis, mais personne n'a voulu aller dans la direction du Gibet... L'histoire nous a suffi !
Quelques petites côtes et descentes plus ou moins verglacées, et nous arrivons à la charmante Chapelle Notre-Dame des Neiges à l'entrée de Luemschwiller, où résonneront encore les belles voix pour un autre chant de Taizé: "Ubi caritas et amor..."
De là nous regagnerons nos véhicules pour partager au chaud "une petite soupe" chez Claude...
En fait, c'était bien plus... un bon moment de convivialité pour couronner la journée, grâce à Marion ("la petite soupe" avec sa suite, lard, saucisses...) et Bernard (le vin!) qui nous ont rejoints, grâce aussi bien sûr au chef de maison qui nous invitait, Claude, et sa grande sœur Marie-Thérèse, pâtissiers du jour pour les galettes des rois! Un grand merci à eux tous, ainsi, bien sûr, qu’aux organisateurs !




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 Sorties 2023
Balade autour d’Eschau 10 décembre 2023
 
Nous étions 11 pèlerins et deux chiens à croire aux éclaircies en ce matin humide de décembre. Et Saint Jacques était là…
La plupart ignoraient tout de la petite bourgade d’Eschau, actuellement quasi cité dortoir aux portes de Strasbourg , où les fermes sont devenues très rares.
Et pourtant, le passé de cette « île aux frênes » (tel est le sens du nom « Aschowa »)est tout autre: c’est dans cette île perdue au milieu d’un marécage à la merci des inondations du Rhin qu’un neveu de la future sainte Odile, Remi (futur évêque), aidé par deux de ses petites-nièces, Adala et Rodune, décida en 770 de fonder une abbaye dédiée à Sainte Sophie et ses filles, Foi, Espérance et Charité, et une église dédiée, elle, à Notre-Dame et Saint Trophime (évêque d’Arles). La présence des reliques des saintes fit naître un pèlerinage très important, et pendant 5 siècles les bénédictines eurent à cœur d’héberger et soigner les pèlerins dans leur hôpital, avec les plantes de leur jardin.
 
 
Les aléas de l’histoire firent que l’abbaye et l’église, saccagées au IXe siècle, durent être reconstruites en 996 par l’évêque Widerhold.
Actuellement, de l’abbaye il ne reste que des parties exposées au musée de l’Œuvre Notre-Dame à Strasbourg, le jardin monastique est repris par une association, l’abbatiale est régulièrement entretenue et restaurée, depuis 1987 le clocheton provisoire sur le toit a été remplacé par un campanile moderne, construit à 80m de l’église et en 1996 on a pu fêter solennellement le millénaire de la reconstruction de l’abbatiale. Le culte de Sainte Sophie perdure, des pèlerins orthodoxes viennent encore la célébrer.
 
 
Après la visite de l’abbatiale, nous gagnons joyeusement les champs puis la forêt par la rue du couvent (souvenir du passé…) et longeons la Petite Ill, dans un cadre dont le charme bucolique arrive à nous faire oublier un peu les efforts nécessaires pour ne pas glisser dans la boue! Dépassant « les 7 Sources », où affleure la nappe phréatique, nous continuons vers l’abri des Chasseurs d’Ichtratzheim qui nous permettra de reprendre des forces autour d’une belle table de pique-nique. L’après-midi, nous quitterons le sentier forestier pour rejoindre à travers champs l’Ill puis le canal d’alimentation de l’Ill.
 
Ce canal, comme nous l’explique Jean-Philippe, amène l’eau du Rhin dans l’Ill vers l’usine d’électricité d’Eschau, en passant sous le canal du Rhône au Rhin que nous franchissons à l’écluse pour arriver à la paisible chapelle Notre-Dame du Chêne, érigée au XVe siècle par Adam Zorn à la suite d’une promesse faite à son départ pour la croisade. Le retour se fera par la piste cyclable qui longe le canal du Rhône au Rhin, et c’est autour d’une table avec des bredele, un verre de vin chaud à la main que nous entonnerons « l’ Ultreïa » avant de nous séparer jusqu’à l’année nouvelle. Merci à Saint Jacques de nous avoir épargné la pluie et le froid, et merci à tous les participants!

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Sortie Château d'Andlau
Quelle belle surprise de voir par une matinée brumeuse promettant de la pluie, des marcheurs motivés au nombre de 13 pour cette randonnée du Dimanche 12 Novembre
Notre rendez-vous à 9h3O parking du Zotzenberg et nous empruntons un sentier viticole qui monte tranquillement vers le carrefour de la boucle puis les 3 chênes où d’énormes rochers vivent en harmonie avec des arbres majestueux.
Le chemin est jonché de feuilles et nous marchons en file indienne, 1h30 plus tard surgit le château d’Andlau (1246/1264) . André nous donne un petit cours sur la consolidation de celui-ci.
Il domine les vallées d’Andlau et de la Kirneck, et culmine a 451m, nous pouvons voir sur l’autre vallée le château du Landsberg .
Nous faisons le choix de continuer pour déjeuner , 30 min plus tard au château du Spesbourg. Repas tiré du sac quand la pluie s’invite, nos capes de pluie sont les bienvenues.
Descente vers le Rocher Ste Richarde panorama incontournable sur le village d’Andlau et   l’abbatiale Saint Pierre et Paul , nous pouvons papoter à 3 ou 4 car le chemin est très large.
Nous empruntons le sentier des Espiègles: Petits lutins en bois qui rendent la forêt encore plus vivante. Perchés à quelques mètres du sol, il nous faut stopper et lever nos têtes pour les apercevoir. Ce chemin fait le bonheur des enfants.
Retour à notre point de départ sous la pluie fine qui n’altère pas notre bonne humeur et nous entamons notre joyeux chant ULTREIA
A bientôt pour une autre sortie
Sortie du 8 Octobre: Départ à Dieffenthal pour le circuit des Châteaux
C’est par une matinée qui promet d’être très ensoleillée que nous nous retrouvons à Dieffenthal pour une randonnée bas rhinoise.
Petite groupe de 7 qui démarre chaussures de marche, bâtons ,ravis de se retrouver
Nous allons traverser un petit jardin médiéval ,sauge , mélisse ,romarin…avant de découvrir d’étranges pierres creusées qu’on appelle des cupules. Selon la légende la pierre a cupule aurait servi de siège d’accouchement aux femmes celtes. Le plus connu des rochers le rocher des Celtes qui se fête en Février chassant l’hiver .La vue sur la vallée est une merveille
Nous allons grimper dans une forêt où règne de gros rochers impressionnants.
Nous nous arrêtons devant une énorme pierre l’Opferstein dotée d’une cupule. Des magnétiseurs indiquent l’existence de 2 points de charge en énergie positives et négatives.
Nous continuons notre chemin, rencontrons des cavalières pour arriver au château de l’Ortenbourg. Belle ruine de ce château gothique qui s’élève sur un pic de granit avec une vue sur la vallée du Rhin et de la forêt Noire , on peut même apercevoir la Cathédrale de Strasbourg
Nous ferons notre pause casse-croûte au pied du château.
Nous repartons vers le château du Ramstein Alt 390m, celui-ci n’est pas accessible car en travaux rénovation
Belle descente par un sentier jonché de racines d’arbres pour découvrir une jolie cabane. Nous ne dormirons pas dans celle-ci trop petite pour  accueillir notre groupe .En descente ruine d’une  petite chapelle et nous arrivons à l’auberge de la Huhnelmuhle réputée pour ses carpes frites.
Direction Taennelkreuz pour notre retour . Petite pause boisson dans un petit abri bancs, cabanes très sympathiques et reprenons le sentier viticole sous un soleil de plomb, les feuilles de vignes ont des couleurs chatoyantes mais le raisin est hélas  déjà coupé . Nous grignotons quand même quelques survivants
En plein vignoble du Rittersberg  la Chapelle de Taennelkreuz érigé en 1905 à l’emplacement même d’un site de pèlerinage nous invite à la visiter sous la protection de St Michel  . Notre petit groupe va chanté à tue- tête notre Ultreïa sur les marches de celle-ci.
Nous arrivons vers 16h après une petite visite de l’église de Dieffenthal
Quelle belle journée merci à Marie d’être venue du Haut-Rhin
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SORTIE COL DE LA SCHLUCHT – LAC VERT ET HIRSCHSTEINE
Dimanche 10 septembre, nous étions 6 personnes à nous retrouver au Col de la Schlucht pour une
belle randonnée de montagne sous un beau soleil et un ciel lumineux.
Après un départ de fort dénivelé, à l’ombre fort heureusement, nous avons emprunté un sentier
caillouteux bordé de bruyères et de myrtilliers nous menant sur les chaumes avec un panorama
exceptionnel sur les massifs vosgiens. Puis direction le Tanet, un des plus beaux sommets des Vosges
culminant à 1292m ; arrêt pour séance photo obligatoire !
Nous commençons notre descente vers le Dreieck et le chalet ERICHSON (refuge du club vosgien de
Munster) où nous prenons notre repas tiré du sac et boisson au choix achetée sur place. Ambiance
conviviale !
L’heure avançant, nous avons continué notre marche vers le Lac Vert –qui doit son nom au reflet des
sapins qui l’entourent et à une algue qui prolifère durant l’été- puis entamé notre montée sur le
Baerenbach direction col de la Schlucht . A cet endroit, nous avons constitué deux groupes, l’un
prenant le sentier direct vers le col et l’autre passant par le Hirschsteine (rocher des cerfs)  parcours
très accidenté et alpestre, réservé aux randonneurs avertis. Les personnes l’ayant emprunté étaient
ravies par la beauté et le côté sauvage des lieux.
Tout ce petit monde s’est retrouvé sur une belle terrasse avec une petite mousse bien méritée et
heureux de cette belle journée.
A bientôt sur une autre sortie ASJA.
ULTREIA !
Sortie Geishouse - ferme auberge du Haag

Ce dimanche 11 Juin 2023, belle petite sortie à Geishouse.

Nous étions 7 personnes à effectuer cette ballade certes avec un petit dénivelé de 584 mètres mais en pente raisonnable. La raison de ce dénivelé est la dégustation d’une bonne bière au sirop de gentiane à la ferme auberge du Haag.

L’histoire du village

Venant de Moosch, le marcheur charmé, au détour du chemin, voit s’ouvrir le panorama d’un coquet village dont les fenêtres garnies de fleurs sont autant de sourires. Maisons classiques, chalets en bois, petites villas, toutes les pièces d’un puzzle harmonieux sont accolées en forme d’entonnoir sur l’arrondi de la montagne. Il doit faire bon vivre ici, respirant l’air vivifiant de l’altitude moyenne, dans un silence quasi religieux vous environnant alors que vous êtes assis sur le banc, au pied du calvaire. Cette petite place invite au repos et à la méditation et déjà l’histoire rattrape le marcheur. Une stèle est consacrée aux Malgré-Nous, fils du village enrôlés dans l’armée allemande en dépit du Droit International et qui ne sont pas revenus. Ils dorment dans les steppes lointaines, mais leur âme est ici, tant est puissant l’amour les unissant à cette terre. Le marcheur sent la fatigue l’envahir, un fin brouillard ternit son regard, des images et des voix le plongent dans un passé bien plus lointain encore.

Autour de l’an 1000 une grande forêt touffue, le bruit des cognées, les fûts craquent, les défricheurs lorrains s’installent : les débuts de Geishusen.
1135
dans un acte de Goldbach, on situe le chemin de Geishusen. L’existence du village est donc attestée. Il appartient à l’Abbaye de Murbach et fait partie de la Paroisse de Saint-Amarin (lire la suite sur le site internet de la commune de Geishouse).

Nous avons pris notre repas tiré du sac au Chalet Faucon Crécerelle puis retour vers Geishouse. Avec une magnifique vue sur le village et la vallée de Thann.

Je ne serai pas complet si je ne parlai pas de notre récompense de fin d’après midi avec une bonne boisson fraîche dégustée à la terrasse du Logis Auberge du Mehrbächel .

SORTIE CIRCUIT DES WEIERLES
Le 16 avril 2023, neuf personnes se sont retrouvées à THANN pour une randonnée d'environ 13 kms sur de beaux chemins et sentiers forestiers avec montées et descentes assez équilibrées ... nous menant sur la Place du ROI DE ROME.
"cette place a été instituée en 1840 en l'honneur de la naissance de l'Aiglon, fils de Napoléon 1er.  Il n'a pas eu de chance le petit roi, mort à 21 ans".
Après une séance photos, le petit groupe a repris son chemin vers l'abri DIEBOLD où une pause s'impose !
Puis un beau chemin forestier nous mène au chalet BAUMANN (refuge 4 étoiles), endroit idéal pour nous restaurer bien au chaud (le poêle à bois ronronnant allègrement) et bien installé autour d'une belle table.
Avant de retourner vers THANN, nous avons marché en direction de l'abri ZUEBER qui offre une vue magnifique lorsque le temps est beau et dégagé ; malheureusement, la météo n'était pas favorable et la pluie s'est invitée en ce début d'après-midi !
La bonne humeur restait de mise malgré tout et notre descente vers le parking se déroula parfaitement bien entre discussions animées et chants !
Belle journée qui s'est terminée dans un sympathique et chaleureux café-restaurant dans le centre historique.
Merci à tous les participants.
ULTREIA 
Autour de Bréchemont
Le 19 mars 2023, pas moins de 80 pèlerins alsaciens et francs-comtois se sont donnés rendez-vous à la mairie de Bréchaumont (68). Objectifs: marcher sur environ 14 km entre Vosges et Jura à la découverte d'endroits chargés d'histoire. Joies des rencontres, retrouvailles entre jacquaires retardent quelque peu le départ. Peu après 9 heures, le groupe se met en route pour visiter:
l’église Notre Dame de Bréchaumont.
Nous nous y installons pour écouter les explications données par M. Iffennecker Christophe, président du conseil de fabrique et Naegelen Matthieu vice président de007_brechemont.jpg l’association de la chapelle de Bellefontaine ainsi que du président de l’association Bellefontaine. L'église a été construite en 1846 après une concertation entre le conseil municipal et la commune pour être une paroisse à part entière, puisque Bréchaumont dépendait de la paroisse de Traubach le Haut. En 1849, elle fut consacrée par l'évêque Raes et dédiée à Saint-Aloyse de Conzague. Deux autels latéraux, la chaire et le baptistère sont des vestiges de l'ancienne abbaye de Masevaux sauvés de la révolution de 1789. L'orgue actuel date de 1896, achevé et installé en 1897 pour la somme de 5 000 Mark (en 1870 l'Alsace est devenue allemande). Elle sera restaurée en 1997 pour son centenaire. Autre monument historique de l'église : la piéta située sur le maître autel en provenance de la chapelle de Bellefontaine pour la protéger des vols et dégradations commis dans celle-ci.
Après un Ultreïa retentissant issu de 80 gorges, le groupe poursuit son chemin le long d'une petite départementale, puis à travers champs tel un long serpent ondulant pour se déplacer.
Nous arrivons à notre 2e arrêt culturel, la chapelle de Bellefontaine qui tient son nom d’une source, Claire Fontaine, qui jaillit du sol même pendant les mois les plus secs de l’année.
Chapelle Notre Dame de Bellefontaine, ancienne frontière du temps de l'occupation allemande, où nous accueillent sa cloche et deux enfants, qui nous souhaitant la bienvenue à l'aide d'un joli panneau décoré par eux. Nous y entrons par le portail en fer forgé décoré de jonquilles. Le président de l'association, qui gère la chapelle, nous accueille chaleureusement. Ses explications historiques enrichissent nos connaissances. Ainsi nous apprenons que la chapelle est née d'une légende qui atteste qu'un chasseur, grièvement blessé à la main, plongea cette dernière dans une source en priant la Vierge et sa main guérira. Dès lors des pèlerins affluent en prélevant de l'eau de la source et faisant du lieu un sanctuaire. En 1750 on construira cette chapelle après qu'une première fut détruite par le feu. Fermée et interdite de célébrations en 1789, vendue en 1792, elle change plusieurs fois de propriétaires pour enfin revenir à la commune. En 1829, la commune veut la détruire pour la reconstruire au cœur du village. L'abbé Clave, natif de Reppe, s'y oppose et la rachète pour 150 francs. Il restaure le lieu en 1857 et le pèlerinage reprend. En 1870, suite à la nouvelle frontière, la chapelle sera du côté allemand à 100 m de la France. Elle restera sous la surveillance d'un ermite appelé UHL Ignace qui profitera de la situation pour faire commerce de denrées alimentaires et autres. En 1914, la guerre fera de ce lieu une vraie misère. Ne subsistent que les murs et la toiture. Les fonds de dommages de guerre et le courage des habitants alentour feront revivre ce lieu en 1933, suite aux travaux commencés en 1927.
Une nouvelle fois interdite de culte en 1939, elle servira de refuge aux prisonniers de guerre voulant passer en France. Une nouvelle restauration sera entreprise en 1967, puis le lieu restera seul et abandonné en 1987. Mais plusieurs personnes, dont M. Herveau, entreprennent sa restauration, créent une association qui fera du site ce que l'on peut voir aujourd'hui.
Après cet intermède instructif, nous passons la frontière historique en direction de Reppe, par la forêt, où un arbre biscornu attire nos regards et suscite des réflexions coquines. Se succèdent de jolis villages, Vauthiermont.
Couvent de Bellemagny:048_belle.jpg puis en direction du couvent de Bellemagny où nous attendent les sœurs pour restaurer ces marcheurs quelque peu affamés. Il est 13 heures et le petit-déjeuner de 6 heures pour certains, voire plus tôt, est déjà bien digéré. Quel bonheur d'un accueil avec tant de sourires ! L'équipe des sœurs, les nombreux bénévoles nous ont préparé l'apéro pris avec grand plaisir. S'ensuit le méga déjeuner dans la grande salle pris avec bon appétit. Les échanges et rires vont bon train. Mère Myriam veille sur nous et s'assure du bien être de tous les convives.
Le temps passe ; il reste quelques km à faire vers Saint-Cosme. Dur, dur après ces bonnes agapes ! Mais voilà que notre cher trésorier appelle les deux "jeunes" octogénaires pour leur remettre, un cadeau des membres du comité de l'Association des Amis de Saint-Jacques en Alsace, quelques bonnes bouteilles et à chacun un joli petit tableau fait main par nos amis jacquaires.
Ce fut une très belle journée d'amitié et de partage. Un chaleureux merci aux organisateurs, alsaciens et francs-comtois, merci aux nombreux participants et bravo aux sœurs et bénévoles qui sont arrivées à nourrir et à rassasier 80 pèlerins en même temps.
La pluie annoncée pour la journée nous a épargnés, Saint-Jacques était avec nous. Mais elle nous a rattrapés sous des trombes d'eau sur le chemin du retour.
Merci chers Amis et ULTREÏA !

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Circuit des Amandiers de Mittelwhir
Sortie du 5 mars 2023
  
Il est 10 h à Zellenberg nous démarrons notre balade à travers le vignoble direction Mittelwihr.
17 participants curieux de découvrir la colline du Mandelberg (la colline des amandiers) sont venus se joindre à moi pour 15 km à travers le vignoble et ses beaux villages. La colline est situé au dessus du charmant village de Mittelwihr qui se trouve sur la route des Vins d'Alsace .
Le village bénéficie d’un micro-climat qui lui vaut le surnom de "Midi de l’Alsace". Ce climat permet chaque année à des amandiers de fleurir entre deux rangées de vignes, où les Grands Crus "Mandelberg", s’épanouissent à merveille.
 
Charlemagne et la légende des amandiers de Mittelwihr 
Une histoire surprenante se raconte de génération en génération à Mittelwihr. De passage en Alsace, Charlemagne, empereur des Francs entre l'an 800 et 813, aurait fait une halte à Mittelwihr. Durant sa visite, l'empereur, friand de fruits à coque aurait dégusté quelques amandes. Selon la légende, après son départ, des paysans auraient trouvé des restes d'amandes. Trouvant cela suspect, les hommes du village auraient creusé un trou et enterré ces coques.
Quelques temps plus tard, des boutures qui portèrent plus tard des fruits inconnus dans la région, ont éclos. Ces amandiers existent toujours aujourd'hui, plus de 1200 ans plus tard et fleurissent généralement au mois de mars. 
   
Nous continuerons notre balade jusqu’au mémorial de Sigolsheim.
Située sur l’un des secteurs les plus meurtriers du front alsacien, la nécropole nationale de Sigolsheim regroupe les corps de soldats morts pour la France lors de la bataille de la poche de Colmar (5 décembre 1944 – 9 février 1945). Souhaité par le maréchal de Lattre de Tassigny, ancien chef de la 1re Armée française, ce cimetière militaire est aménagé de 1962 à 1965, et inauguré, le 2 mai 1965, par le ministre des anciens combattants et par Madame la maréchale de Lattre de Tassigny.  Au sein de cette nécropole sont rassemblés les corps de soldats exhumés des cimetières communaux du Haut-Rhin, des Vosges et du Territoire de Belfort.
Cette nécropole comprend 1 589 corps de soldats français inhumés en tombes individuelles, parmi lesquelles sont recensées 792 tombes de militaires maghrébins et 15 tombes de militaires juifs.
Après la pause casse croûte nous retrouvons le chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui nous mène à Riquewihr , Hunawihr et retour à Zellenberg pour 16 h 45.
Merci à tous les participants pour cette belle journée 

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Sortie hivernale avec un parfum de printemps
Changement radical par rapport à notre sortie du mois de Janvier,  une température fraiche mais très supportable grâce à un beau soleil.
24 Personnes présentent ce jour pour notre ballade en deux étapes, 14 km le matin sur un terrain plat, repas bien installé au soleil puis l'après midi 5 km autour des remparts de Neuf Brisach pour ceux qui le souhaitent.
 
Passage à Vogelgrun avec une particularité, l'ancienne église St Alphonse ayant subit des dégats, il a été reconstruit uniquement la façade soutenant le clocher, une nouvelle église a été construite dans le village.
A noter une brasserie artisanale dans l'ancienne salle des fêtes.
La micro-brasserie Saint Alphonse a été créée en 2000.
Elle doit son nom au Saint Patron de la commune de Vogelgrun, commune alsacienne des bords du Rhin, dont le blason constitue l’emblème de la brasserie.
Les bières de Saint-Alphonse dans l’ancienne salle des fêtes du village
St Alphonse blonde
Bière blonde, cette Saint Alphonse va étonner votre palais par sa légèreté en bouche.
St Alphonse ambrée
Bière ambrée, cette bière vous séduira par sa complexité.
St Alphonse brune
Bière brune, cette bière rare se caractérise par sa volupté et sa puissance en bouche.
Meid'la, fille d'Alsace
Meid'la est une bière blonde de fermentation haute, non filtrée, brassée uniquement avec des houblons Alsaciens.
 
Grand canal d'Alsace
Le grand canal d'Alsace est creusé parallèlement au Rhin canalisé, à quelques centaines de mètres de celui-ci, côté français. La longueur du canal entre Kembs et Vogelgrun est d'environ 50 km. En aval de Vogelgrun, le canal fait place à quatre aménagements dits «en feston» sur lesquels sont situés les écluses et centrales hydroélectriques de Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim et Strasbourg1.
Historique : Avant que le Rhin ne soit canalisé, les crues noyaient régulièrement la plaine voisine. De nombreux travaux de canalisation ont été entrepris depuis l'Antiquité, car les Romains l'utilisaient déjà comme voie fluviale.
Ce n'est pourtant qu'au XIXe siècle que de grands travaux d'aménagement allaient commencer. Ils avaient pour but de canaliser le Rhin. Johann Gottfried Tulla effectua les premiers travaux entre 1842 et 1876. L'objectif principal était de contenir les crues dans un lit unique.
Ces travaux ont un effet inattendu : le cours d'eau étant moins sinueux, sa pente et son courant augmentent. L'érosion est alors accélérée. Quelques kilomètres en aval de Bâle, les rochers de la barre d'Istein sont mis à nu, tandis qu'en aval des hauts-fonds apparaissent avec l'accumulation des graviers et dépôts.
À partir de 1878, plusieurs projets d'un canal latéral au Rhin sont proposés, mais n'aboutiront pas souvent faute de financement. Provisoirement la solution retenue pour ralentir le courant est celle d'Henri Girardon : le principe est de retracer des méandres en plaçant des épis faits de végétaux tressés, dans les berges. Cette solution avait déjà été mise en place avec succès sur le Rhône et sur d'autres rivières de Prusse.

Geisswàsser 309 habitants
Dénomination dialectale: «Geisswàsser»
Geiswasser est né au XVIIesiècle en tant que village de pêcheurs.  Le nom du village est celui d’un bras mort du Rhin appelé «le Giesswasser». Jusqu'au XVIIIe siècle, le ban de Geiswasser était formé d’une île entre les bras du Rhin. Il fut érigé en commune en 1775.
En 1939, aux débuts de la seconde guerre mondiale la population du village fut évacuée dans le Lot et Garonne et en Bretagne.
  
ÉGLISE SAINT PIERRE ET PAUL d’ALGOLSHEIM
Une église citée dès 1302, passe à la Réforme en 1534/39, simultanément en
1687 jusqu’à la construction de la nouvelle église protestante en 1866.
Saint-Jacques-Le-Majeur couronnant un pèlerin, cette sculpture en bois, était le couronnement d'un confessionnal et daterait de 1500.
Histoire et dates importantes
L'église est mentionnée pour la première fois en 1302. La Réforme est introduite au sein de la ville entre 1534 t 1539 par le comte de Wutemberg. Un simultaneum est introduit en 1687 par ordre du roi et le choeur est rendue au catholique la même année. L'église subit des nombreux dégâts entre 1674 et 1675. Des travaux sont alors entrepris au XVII, ai XVIII et XIXe siècle. Les combats pour la Libération ont causé de nombreux dégâts entre 1944 et 1945. Une restauration a lieu en 1945 puis en 1996 et 1997.
Eglise Protestante d'Algolsheim
L'Eglise protestante se situe au cœur de la ville d'Algolsheim, non loin de la seconde église Saint-Pierre et Paul
L'édifice religieux a été construit dans un style néo-roman au XIXème siècle, afin de mettre fin au simultaneum. L'inauguration a eu lieu en 1865.
Simultanéum
Le statut du Simultaneum correspond aux édifices simultanés ou églises mixtes qui accueillent le culte de deux à trois confessions chrétiennes, les catholiques, les protestants luthériens et/ou les protestants réformés. Historiquement, les premiers indices d'un Simultaneum remontent avant la Guerre de Trente Ans.
Tour des remparts de Neuf-Brisach
J'invite les personnes qui veulent découvrir les remparts d'une autre manière, a effectuer le tour de Neuf-Brisach par le dessus des remparts.

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Il ne fait pas toujours beau, même à Châtenois
  
hé oui, le 15 janvier de cette année la météo n'était pas avec les Amis de Saint-Jacques. Malgré une pluie régulière toute la matinée, une dizaine de courageux étaient présents au départ de cette marche. Beau circuit autour de Châtenois et grâce une erreur de parcours, nous nous sommes retrouvés à midi au centre CCA pour prendre notre repas tiré du sac.
Encore merci au personnel du centre pour l'accueil qui nous est réservé.
Un peu de culture:

L'église Saint-Georges est un monument historique situé à Châtenois, dans le département français du Bas-Rhin. Elle abrite notamment un orgue Silbermann de 1765, une croix de procession recouverte de nacre datée de 1763 et des tableaux polychromes en relief du XVIe siècle.

L'église Saint-Georges a conservé son clocher roman à baies géminées. Son couronnement à quatre échauguettes d'angles date de 1530 et est entièrement réalisé en bois de châtaigniers. La nef et le chœur ont été construits en 1759 et présentent un ameublement pratiquement d'origine.

Une tradition oubliée : l’arbre de Mai… Maïabaum Fascht

Le hasard a voulu que lors d’une fête de famille à Châtenois, la communion privée de mon petit-fils Jean-Baptiste, je me sois trouvé à table avec quelques anciens castinétains qui évoquaient des souvenirs d’adolescents et de jeunes adultes. Lorsque j’ai entendu répéter plusieurs fois le mot Maïabaum, arbre de mai, j’ai tendu l’oreille. Ils parlaient du temps où ils étaient conscrits, et confectionnaient ce Maïbaum, un grand sapin coupé en forêt, le plus grand possible, ébranché et décoré, qu’ils dressaient fièrement au sommet du Hahnabari, le Hahnenberg, planté dans le Maistein, le rocher de Mai, pour célébrer le Mai, le renouveau de la nature. Mais cet arbre courait un grand danger: les jeunes conscrits du village voisin, Kintzheim, ne rêvaient que d’une chose, le voler, ce qu’il fallait empêcher à tout prix. Et il ne restait pas d’autre choix que de monter la garde toute la nuit, en veillant bien à ne pas mourir de soif! Et le lendemain, premier mai, le village rejoignait les conscrits pour faire la fête autour de l’arbre et célébrer le retour de la frondaison.

Aujourd’hui il n’y a plus de conscrits, mais ce sont ceux les sexagénaires de l’année qui, avec le concours de l’amicale du Hahnabari érigent le Maïabaum et animent le 1er mai le Maïabaum Fescht, la fête de l’arbre de mai, un événement local majeur de la cité du Hahnenberg, Châtenois.

Source du Jeriabrunne

La fontaine de dévotion, d’influence gothique, date vraisemblablement du 14ième ou 15ième siècle.
Elle abrite la source du Jeriabrunne qui portait autrefois le nom de Saint-Alban. Grâce à un conduit en bois, elle alimente depuis le 12ième siècle au moins la fontaine centrale du village.
La source du Jeriabrunne est un élément patrimonial qui relie les habitants de Châtenois à un passé de quelques 1600 ans. Elle évoquue la spiritualité des ancêtres.

 Sorties 2022
Très belle petite sortie hivernale
Par un beau matin de Décembre, nous nous sommes retrouvés à 8 personne au départ de notre promenade mensuelle. Température fraiche (-5 °), beau temps quand nous étions au soleil, 450 mètres de dénivellé positif et négatif puisqu'il fallait rejoindre nos véhicules.
A l'arrivée au parking, une boisson chaude pour ces dames et une fraiche pour les hommes. Belle journée.
  
Histoire de l'abbaye de Murbach :
L’abbaye (bénédictine) est fondée en 728 par saint Pirmin, les travaux étant financés par le comte Eberhard, frère du duc d’Alsace. Dès le départ, l’abbaye est riche et possède une vaste étendue de terres. L’abbaye prospère et s'accroit jusqu’au Xème siècle, période à laquelle elle est ravagée par les Hongrois. La prospérité revient à partir du XIIème siècle. Murbach devient alors une véritable principauté qui possède plusieurs cités, telle que Guebwiller. Au XVIème siècle, l’abbaye est l’une des quatre plus importantes du Saint-Empire Romain Germanique. Après la Guerre de Trente Ans, comme le reste de l’Alsace, la principauté devient française (1681). En 1759 elle est transférée à Guebwiller et perd son statut d'abbaye pour devenir chapitre de chanoines. Les bâtiments vides sont détruits et les matériaux réutilisés. Seuls subsistent le chevet et le chœur de l'abbatiale.
L’abbatiale :
Sa construction, probablement au milieu du XIIème siècle, en style roman est une superbe synthèse de ce qui se faisait dans l’Empire à cette époque.
Le bâtiment faisait environ 50 m de long et comportait trois nefs.
Le chœur possède deux chapelles latérales et le transept est surmonté des deux tours.
La façade est remarquable par son élégance et sa décoration. Au-dessus des deux rangées de fenêtres à arcades, une superbe galerie aveugle à colonnettes est richement sculptée (prévoir des jumelles). Cette galerie est ornée de sculptures représentant des visages, des figures géométriques et des animaux.
L’intérieur, étroit mais tout en hauteur, abrite deux monuments funéraires. Le premier est le gisant du comte Eberhard (il a financé la construction de l’abbaye), réalisé au XIIIème siècle en grès peint.
Église Notre Dame de Lorette:
Construite en 1693 sur un promontoire surplombant l'abbaye, cette chapelle est fortement inspirée de la Santa Casa de Loreto, d'où son nom de Notre Dame de Lorette. Commandée par les moines de Murbach pour remplacer une chapelle en ruines au même emplacement, elle fut consacrée par l'évêque de Bâle. Point de vue unique sur l'abbaye de Murbach.
Le Hohrupf est un sommet du massif des Vosges culminant à 813 mètres d'altitude. Cette montagne est située sur la commune de Lautenbach-Zell et surplombe l'abbaye de Murbach dans le Haut-Rhin.
L'accès au sommet est possible via des sentiers balisés par le Club vosgien et partant de Murbach, du col de Schrangen ou du col de Wolfsgrube.
 Le château du Hohrupf (ou Hohenrupf) est situé à Lautenbachzell (Haut-Rhin). Il a probablement été édifié par Berthold de Steinbronn1, abbé de Murbach de 1260 à 1285, afin de protéger l'abbaye.
Un donjon rectangulaire (10 m sur 8) couronnait le sommet à 813 m d'altitude. On ignore l'époque d'abandon du château, qui servit de prison en 1444.
Le site fut utilisé comme observatoire par l'armée allemande de 1915 à 1918.
 Evènnements autres 2022
Ce « Sternenweg » a pour vocation de valoriser les centaines de kilomètres de sentiers enfouis des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle situés en Allemagne et en France, dans la Sarre, le Palatinat, la Lorraine et l’Alsace plus précisément, tout en mettant en exergue le patrimoine remarquable qui jalonne ces axes. La cité de saint Thiébaut étant située sur l’un de ces chemins empruntés par les pèlerins en route pour la tombe de saint Jacques à Compostelle, en Galice, les amis de Saint-Jacques en Alsace ont souhaité ajouter une étoile à cet itinéraire médiéval. Ayant obtenu l’accord de la Direction régionale des affaires culturelles, l’association a installé un panneau rappelant la démarche de ce chemin des étoiles qui compte aujourd’hui plus de 350 vestiges de l’art architectural du Moyen Âge. Installé au point N 47° 48’ 39” E 7° 6’ 6”, il renseigne également les compostellants sur les valeurs promues par ce « Sternenweg » telles que la démocratie, la tolérance, l’humanité, la compassion et l’amitié. L’écriteau présente enfin une carte du territoire englobé par ce projet qui embrasse un espace transfrontalier allant de Mainz à Metz en passant par Strasbourg, Mayence pour se terminer à Thann, étape la plus méridionale.
« Ultreïa » pour Saint-Jacques
En l’absence du maire Gilbert Stoeckel, c’est son adjointe déléguée à la culture, au rayonnement et à l’animation de la ville, au tourisme, aux jumelages, à la communication qui a souhaité la bienvenue aux amis de Saint-Jacques en Alsace et aux paroissiens restés après l’office célébré par le père Marc Schmitt afin d’assister à la cérémonie. « Les chemins de Compostelle sont aussi nombreux que les motivations qui poussent à les arpenter, a estimé Marie Baumier-Gurak, ce chemin des étoiles porte des valeurs culturelles, permettant, de ville en village, de contempler ce que la main de l’homme a réalisé et de constater la force qui l’a guidé dans l’établissement de ces chefs-d’œuvre. » L’adjointe a également souligné la dimension spirituelle de cette démarche consistant à cheminer avec soi-même, en quête de réflexion et d’introspection, « chose qui n’est pas toujours facile ». À sa suite, après avoir scellé la coquille dans le sol, Évelyne Studer, présidente d’honneur des amis de Saint-Jacques en Alsace, a, avec beaucoup d’enthousiasme, loué l’existence de ces « aménagements discrets et authentiques », gages de « rencontres cosmopolites entre les cultures », qui « préviennent les marcheurs des richesses patrimoniales » situées à portée de pas. « Ces coquilles réunissent les hommes, a-t-elle ajouté, elles sont autant de repères dans la recherche du passé, mais aussi de soi-même », avant de conclure par un vibrant « Ultreïa », cri de ralliement des pèlerins signifiant « toujours plus loin », repris en chœur par l’assistance.
 Sorties 2022
Circuit Vers les lacs de Neuweiher et retour par la ferme Auberge de Gresson.
Belle journée fraiche et ensoleillée dans la vallée de Masevaux. Départ du parking de Ermensbach, on empreinte le chemin des pierres qui sert également de ruisseau lors de fortes pluies les jours précédents. Une belle montée que les 15 participants à cette sortie effectuent tranquillement (le circuit ne faisant que 10 km, nous avons le temps).
Sur le haut du chemin, nous arrivons à un endroit ou le trop plein des lacs forme de très belles cascades . Au deuxième lac nous décidons d'en faire le tour avant de prendre notre repas au refuge.
Les Lacs des Grand et Petit Neuweiher sont deux lacs de la commune des communes de Rimbach et d’Oberbruck dans le Haut-Rhin. Ils sont au cœur du massif des Vosges et appartiennent aux Lacs d’Alsace. Ils sont également intercalés entre les massifs du Ballon d’Alsace et du Rossberg.

Les Lacs de Neuweiher sont d’origine glaciaire mais leur configuration actuelle découle des deux barrages installés afin de retenir l’eau et fournir de l’énergie hydraulique. Les barrages ont été utilisés puis abandonnés. Les deux lacs étaient alors à sec et l’agriculture a repris le dessus. Une ferme est alors construite mais elle a été submergée lorsque les barrages ont été reconstruits en 1858. Il est aujourd’hui possible d’observer les ruines de la ferme lorsque le niveau d’eau est bas.

Les lacs appartenaient auparavant au Chapitre de Masevaux qui louait son droit d’eau aux forges et aux domaines forestiers locaux afin de favoriser la production du charbon de bois.

Les premières constructions des retenues artificielles des Neuweiher datent du XVIème siècle et elles ont servi à alimenter les forges et les usines de textiles des alentours jusqu’aux années 1960. A partir de 1990, le grand barrage fait l’objet d’études quant à son étanchéité et sa stabilité. Il est finalement reconstruit entre 2004 et 2007 pour des mesures de sécurité. Il se constitue d’une digue en terre et de rochers sur lesquels des voiles d’étanchéité sont présentes.

La légende du Dambürle
Autrefois, quand le soleil se couchait derrière le Ballon d’Alsace, résonnaient les battements monotones d’un tambourin.
Cet étrange instrument n’était connu de personne dans la vallée, pas plus que ne l’était son interprète, que les gens appelaient « Dambürle ».
Doué d’un pouvoir magique, le son répétitif subjuguait le passant attardé dans la montagne.
Si l’on ne se bouchait pas les oreilles, on se trouvait irrésistiblement entraîné dans sa direction, mû tantôt d’un pas rapide, nerveux, tantôt plus lentement comme hypnotisé, selon le rythme capricieux imposé par ce diable de tambourin.
Entièrement envoûté, on suivait des layons et des sentiers impossibles, obscurs et dangereux – parfois toute une nuit – au gré de la fantaisie de ce sorcier invisible…
Prends garde, cher marcheur, lorsque le roulement lancinant prend fin, de ne pas te retrouver le corps brisé, fatigué et les vêtements en piteux état, couché sur les pentes vertes ou coiffé à frimas du Ballon, ou sur le bord d’un lac … ici ? … ou au Sternsee ?
En effet, il se dit que le grondement du tonnerre aurait le même pouvoir dans les vallons enchanteurs d’alentour..
Nous profitons du restaurant du refuge pour prendre des soupes, des boissons et pour certains un dessert. Après le café et une petite figue (schnaps), nous prenons la direction de la ferme auberge du Gresson puis descente vers le parking.
Belle journée malgré deux petites frayeurs que deux des participants nous ont fait, mais à priori tout va bien pour eux.

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Merci à Sophie, à peine rentrée de son périple sur le chemin de Compostelle avec Marie, de s’être gentillement proposée pour la rédaction de ce compte rendu de sortie.
Dimanche 12 juin 2022, 9h30, 10 randonneurs étaient au rendez-vous de la sortie mensuelle de l'association devant la mairie de Rammersmatt. Tous étaient prêts pour une journée de marche au cœur de la forêt.
Dès le début, le contexte est posé par un premier raidillon, le groupe monte dans un ambiance conviviale, les décibels créés par nos échanges seront rapidement inversement proportionnels au dénivelé de ce début de matinée, évènement qui ne tardera pas à se répéter tout au long des 534 mètres de dénivelés que nous traversons lors de cette journée.
Nous arrivons au Hochburg, de la terrasse du chalet en rondin qui sera le lieu idéal pour la  désormais  traditionnelle "pause banane", nous découvrons l'immensité de la plaine d'Alsace, de la forêt noire, jusqu'au Alpes. Nous distinguons  au loin leurs sommets blancs, encore enneigés, qui se confondent à quelques nuages moutonneux.
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Le groupe reprend la route par le chemin du Hundsruck, il marque un temps d'arrêt devant "la vierge des bûcherons" qui trône en lisière du chemin. Une vierge minimaliste, sculptée dans un rondin de bois et  abritée par un chalet.
La balade nous entraîne vers le sommet et son monument commémoratif que seuls les plus courageux iront admirer.
Encore un belle montée, et  les estomacs commencent à se manifester; le groupe se pose pour la  pause méridienne, la convivialité s'installent "à table" entre  le vin blanc et les cerises du jardin partagés. Un bon moment pour les randonneurs, un temps où les échanges vont bon train  en plus d'être gourmands.
Barbara a perdu ses lunettes ce matin, elle n'a cependant pas perdu son entrain et guide des randonneurs qui cherchent leur chemin, elle connaît particulièrement bien ce sentier !
Il est temps de repartir, il fait chaud et l'après repas sera immédiatement suivi d'une descente en pente forte sur un chemin sec et caillouteux. on entend les pieds glissés dans la terre, les cailloux roulés sous les chaussures, tout le monde est concentré !
S'en suivra un temps au cœur de la forêt, nous passons auprès d'une ferme auberge qui semble bondée de visiteurs plus gourmands que marcheurs au vu du nombre de véhicules garés à proximité !  Nous nous réjo038_groupe.jpguissons de notre mode de déplacement du jour et nous continuons notre chemin en direction de Bourbach le Haut. Nous traversons ce village perché au cœur de la montagne, avec ses magnifiques demeures et ses vues sublimes.
Il est maintenant temps d'engager la dernière partie de notre périple, une dernière mais longue montée, la fatigue et des douleurs se font sentir, le groupe ralenti, la fin est proche et la perspective d'un verre frais partagé au café du village redonne de la vigueur à tous. Imaginez notre déception lorsqu'à notre arrivée devant l'établissement, le groupe trouve porte close !
Nous nous retrouverons plus bas dans la vallée pour partager ce verre de l'amitié.
Une belle randonnée d'environ 16 km qui s'achève en fin d'après-midi avec la perspective de la prochaine sortie à venir.
Ultreïa

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Sur le chemin de la spiritualité celtique

C'est sous cette devise que s'est déroulé le pèlerinage du samedi 15 mai 2022 organisé par l'association du chemin de Saint-Jacques du Himmelreich.
Sept membres des Amis de St-Jacques en Alsace ont répondu à l'invitation par un temps magnifique et se sont mêlés à la vingtaine de participants. Nous avons d'abord fait un pèlerinage de la gare de Fribourg-Wiehre à l'Annakirche. Là, on nous a introduit de manière compétente à la spiritualité celtique. Dans la vision druidique et celtique du monde, les rivières, les arbres et les collines étaient considérés comme divins et sacrés. Les premiers chrétiens et chrétiennes d'Irlande n'ont pas éradiqué cette religion druidique, ils l'ont "baptisée", intégrée au christianisme. Les rivières et les arbres n'étaient plus considérés comme des divinités, mais comme des créations merveilleuses de Dieu. Ils avaient commencé à voir Dieu en toutes choses, à l'expérimenter dans sa création.
La mutation de trois déesses celtes en saintes femmes, Catherine, Marguerite et Barbara, a été très intéressante pour moi. Plus tard, dans le cadre de la masculinisation de l'Église, on leur a opposé les trois rois mages Kaspar, Melchior et Balthasar.
Pour l'arrêt suivant, nous sommes montés à la chapelle de Lorette, où nous attendaient d'autres aperçus intéressants sur le christianisme celtique. Nous avons fait la connaissance des missionnaires irlandais Gallus, Colomban et Otmar, qui ont apporté le christianisme dans notre région.
Le chemin de Saint-Jacques de Himmelreich nous a conduits à travers des localités et des vignobles jusqu'à un petit bois pour la pause de midi. Là, nous avons été gâtés avec du vin du Markgräfler Land et des bretzels.
En passant par Ebringen, nous nous sommes rendus à Schallstadt, où nous avons fêté nos adieux dans un restaurant en plein air.
Nous avons pris le train pour retourner à Fribourg. Là, une nouvelle marche nous attendait toutefois pour rejoindre nos voitures à Wiehre, car le centre-ville était fermé au train en raison d'une manifestation.
Un grand merci aux amis de Himmelreich pour cette randonnée pèlerine réussie, avec des impulsions et des rencontres intéressantes.
  
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Auf dem Weg der keltischen Spiritualität

Unter diesem Motto stand das Samstagspilgern am 15. Mai 2022 des Fördervereins Himmelreich-Jakobusweg.

Sieben Mitglieder der Amis de St.-Jacques en Alsace waren bei herrlichem Wetter der Einladung gefolgt und mischten sich unter die ca. 20 TeilnehmerInnen. Zunächst pilgerten wir vom Bahnhof Freiburg-Wiehre zur Annakirche. Dort wurden wir fachkundi in die keltische Spiritualität eingeführt. In der druidisch-keltischen Weltsicht galten die Flüsse, die Bäume, die Hügel als göttlich und heilig. Die ersten Christen und Christinnen in Irland haben diese druidische Religion nicht ausgerottet, sie haben sie „getauft“, ins Christentum integriert. Die Flüsse und Bäume galten nicht mehr als Gottheiten, sondern als wunderbare Schöpfung Gottes. Sie hatten begonnen, Gott in allen Dingen zu sehen, ihn in seiner Schöpfung zu erfahren.

Sehr interessant war für mich die Mutation von drei keltischen Göttinnen zu den heiligen Frauen Katharina, Margarethe und Barbara. Später im Zuge der Vermännlichung der Kirche wurden die drei hl. Könige Kaspar, Melchior und Balthasar entgegengesetzt.

Zum nächsten Halt stiegen wir zur Lorettokapelle auf, wo uns weitere interessante Einblicke in das keltische Christentum erwarteten. Wir lernten die irischen Missionare Gallus, Kolumbian und Otmar kennen, die das Christentum in unsere Gegend brachten.

Der Himmelreich-Jakobusweg führte uns durch Ortschaften und Weinberge in ein Wäldchen zur Mittagsrast. Hier wurden wir mit Markgräfler Wein und Brezeln verwöhnt.

Über Ebringen wanderten wir nach Schallstadt, wo in einer Gartenwirtschaft Abschied gefeiert wurde.

Mit dem Zug ging es zurück nach Freiburg. Dort erwartete uns allerdings ein weiterer Fußmarsch zu unseren Autos in Wiehre, da wegen einer Demonstration die Innenstadt für die Bahn gesperrt war.

Vielen Dank den Freunden aus Himmelreich für diese gelungene Pilgerwanderung mit interessanten Impulsen und Begegnungen.

  
Angelika Wetzler

Sortie du Val de Pâtre le 24 Avril 2022

Amis de Saint Jacques Alsace.
A 9h, avec mon neveu Nicolas, sous sommes au rendez-vous, à la chapelle du Schaefertal, sur les hauteurs de Soultzmatt. Au bout d’une vingtaine de minutes, nous nous val_de_patre_01.jpgretrouvons à quinze randonneurs, etc’est sous un ciel menaçant que nous prenons le chemin en direction de Thannwille.
Mais comme dit le dicton, pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ! finalement, durant la matinée, nous passerons entre les gouttes. Certain d’entre nous prennent le mort aux dents, normal, ça descend ! qu’à cela ne tienne, des pauses ça et là permettent au groupe de se ressouder.

Au bout de quelque temps, nous débouchons de la forêt, pour découvrir les prairies, Wintzfelden et Osenbach, en un mot, le cirque du fond de la vallée de Soultzmatt.
 
 
Après cette mise en jambe, nous abordons la montée par le chemin des mines de fer.
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Petit arrêt devant une cabane de chasseur, un chti coup à boire, une barre céréale ou un fruit, et c’est reparti pour un dernier crapahute. Enfin, à travers la frondaison, on aperçoit Richard, des amis de Schwarzenthann, et derrière lui, le dais qui nous protégera de la pluie. Il était temps, à peine à l’abris que la pluie se mit à tomber !
Richard nous fit un exposé sur l’abbaye de Schwarzenthann, ainsi que sur le codex « Guta-Sintram ». Ce livre, dont l’original rédigé en 1154, d’une part par la chanoinesse Guta pour les textes, et le chanoine Sintram de l’abbaye de Marbach pour les enluminures, est actuellement conservé au grand séminaire de Strasbourg.
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Richard parti, nous passons à l’apéro et au repas tiré du sac. Moment convivial d’échange, sur l’abbaye, sur le chemin de chacun, bref, sympa ! un bonheur n’arrivant jamais seul, à l’instant de recharger les sacs sur nos épaules, la pluie s’arrêta !
Puis direction Wintzfelden, son clocher, et le lapidarium, où ont été transféré les pierres tombales et le sarcophage découvert sur le site en 1969.
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Tiens, un jacquet médiéval !...
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Allez zou, reste encore du chemin ! nous traversons Wintzfelden, passons le Ritzenthal, montons à travers les vignes sur les hauteurs d’Osenbach, puis nous coupval_de_patre_14.jpgons la route (de Wintzfelden à Osenbach) vers le « thàlàcker ». Arrivé au lieudit Hàgamehl, nous empruntons le chemin qui passe au-dessus des sources de Soultzmatt. Au débouché de celui-ci, une petite chapelle ou plutôt oratoire, dédiée à Ste Lucie. C’est là que nous retrouvons le chemin de St Jacques. Une petite montée, un chemin de croix, et nous voici arrivés à la chapelle Ste Marie, au Schaefertal.
   
  
  
 
 
  
  
  
Photo de groupe avant de se séparer. Claude Hatterer en profite pour faire le point sur les départs des mois à venir. Surprenant, mais beaucoup de participants vont prochainement prendre différents chemins de St Jacques, qui de chez soit ou du Puy en Velay, voire d’ailleurs !


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Une virée au coeur du Parc Régional des Vosges du Nord, dans un cadre de verdure idyllique où opère le charme discret mais typique de maisons à colombages et corps de ferme. Cette sortie a été organisé par M. Paul Klee et 9 personnes y ont participé.
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Lampertsloch, village de l'Outre Forêt, est blotti au pied du massif du Hochwald. La commune présente la particularité d'être scindée géographiquement sur deux sites : d'une part le village lui-même, adossé aux pentes d'une colline, d'autre part la Cité Le Bel, née des activités de l'industrie pétrolière. Le village est entouré d'un décor de verdure remarquable avec ses vergers, ses champs et son vaste domaine forestier où culmine le Soultzerkopf à 480 mètres d'altitude. Ce belvédère offre un magnifique panorama, allant de la Forêt Noire aux flancs des Vosges du Sud en passant par la plaine d'Alsace.
Le Liebfrauenberg
L'histoire du lieu est passionnante. Elle commence par une légende. Un jour, un berger découvre dans le tronc creux d'un chêne la statue d'une Vierge. Le lieu fut bien vite réputé et les pèlerins affluèrent de loin pour voir la statue miraculeuse, la Vierge enchâssée dans le tronc. Plus tard, les seigneurs du lieu décidèrent de construire une chapelle, complétée ultérieurement par une tour-clocher achevée vers 1383.
La situation restera longtemps ainsi jusqu'au jour où l'Eglise de la confession d'Augsbourg put enfin racheter le domaine et lui rendre sa vocation de lieu spirituel.
Lampeschloch

Lampertsloch signifierait "Le creux des Lombards" ou "le creux de Lambert" avec le terme allemand LOCH sigifiant "trou" ou "creux". La forme de 1734, Vallis sancti Lamperti, laisse envisager le nom d'origine chrétienne d'un lieu dédié à Saint Lambert. Dans ce cas le suffixe LOCH pourrait ne pas avoir de rapport avec le trou, mais ressortir au latin "locus" LIEU et en particulier lieu sacré.
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Ancien site fortifié de l’age du Fer
Les premières traces d'occupation humaine datent de la période pré-historique avec lesenceintes fortifiées du Kastelring et du Keltenring.
Ces lieux séparés de Lampertsloch, sont les vestiges d'un système de remparts de pierre.


Kastelring ( enceinte préhistorique )
Le Kastelring (perché à 431m d'altitude) est une enceinte défensive fortifiée protohistorique. Elle se trouve à proximité du Col de Wiep, un important carrefour connu de nos plus lointains ancêtres
Le "Kastelring" site ”celtique”, et peut-être romain, formé d'une levée de terre, d'un amas de rochers et d'un fossé. Il a sans doute servi de fortification et de refuge aux habitants des environs.

Ce mur de forme elliptique de 100 et 400 m de coté dominait la région au dessus du village de Lampertsloch. L'enceinte servit de refuge, puis de « carrière » pour les habitations des villages alentours ! Actuellement on distingue encore un mur avec par endroits de gros blocs grossièrement taillés. La partie la plus impressionnante se trouve au sud-ouest.La zone est maintenant entièrement boisée.
Arzkutte
En poursuivant encore sur 500 mètres, une "carrière d'ocre" ou de minerai de fer (Arzkutte), qui fut exploitée du 16e siècle au début du 20e s.


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Balade entre Francs-Comtois et Alsaciens
Bien que ne faisant pas partie de la même région administrative, les liens sont forts entre nos deux associations et nombreuses sont les manifestations qui le prouvent !
En voilà une nouvelle, la belle marche sur les frontières entre l’Alsace et le Territoire de Belfort : 28 marcheurs avec plus de Francs-Comtois que d’Alsaciens se sont donnés rendez vous sur le Mont de Gildwiller.
La pluie du matin a cessé au moment de notre rencontre, pour faire place tout d’abord à un soleil timide, puis de plus en plus chaud au cours de la journée, premier jour du Printemps 2022 !
Evelyne entonne le chant “ Ultreia ” que nous reprenons en chœur et qui marque le départ de notre journée commune.
Nous nous mettons en route, en suivant nos guides René Michaux et Bernard Freyburger,  en empruntant la forte descente du  Chemin de Croix monumental réalisé par le céramiste Léon Elchinger, père de l’ancien Évêque de Strasbourg, Léon Arthur Elchinger. Nous savons que nous devrons refaire le chemin, le soir,  en montant, pour terminer notre balade, et savourons d’autant plus la descente.
Direction Guevenhatten à travers les champs labourés, avec une première pause que Bernard qualifie de “ pause banane ” juste avant l’entrée du village et sa chapelle Sainte-Appoline dont le vitrail central représente la sainte tenant la palme des martyrs et les tenailles de son supplice.
L’étape suivante nous mène à Saint-Cosme : son église,  qu’il faut atteindre par un escalier étroit et pentu, était à l’origine une tour de défense  construite sur ce promontoire  de 387 mètres, dominant la plaine. Puis elle s’est transformée petit à petit en église, avec son cimetière séparant les tombes « normales » de celles « des pendus »  destinées aux infidèles et non repentis !
Nous rejoignons Bellemagny, son monastère et ses sœurs  que nous ne verrons pas car elles ont fêté la veille les vœux d’une des leurs et sont réunies ce jour.
Par contre, le maire du village, nous a réservé la salle communale, située juste en face du monastère, pour nous permettre de pique-niquer au sec et au chaud : merci à lui !
L’ambiance est très sympa, attisée par le muscat que Bernard verse dans nos verres… et que nous apprécions pour accompagner les repas tirés du sac. Gilbert fait circuler une petite prune « dont vous nous donnerez des nouvelles » pour terminer de faire monter l’ambiance et permettre à Evelyne de nous faire chanter à nouveau, une chanson composée par elle-même et Marie, ayant pour thème « les Alsaciens » et complétée  par la mention des « Francs-Comtois ».
Il faut songer à prendre le chemin du retour, non sans oublier de donner un coup de balai pour laisser les lieux comme nous les avons trouvés, et nous filons en direction de Bretten, puis de la Croix de Saint-Eloi entourée de 6 magnifiques tilleuls de plus de 20  mètres de haut.
Nous longeons les bois dont les parterres sont tapissés  d’anémones des bois, et arrivons à Sternenberg, village sans église, mais avec un Jardin des Souvenirs très original avec les noms des défunts gravés sur des cœurs suspendus à un arbre métallique.
Le chemin traverse maintenant les champs où les pieds de colza commencent à grandir pour donner des fleurs jaunes si caractéristiques, avant de rejoindre Hecken et son oratoire rénové situé le long de la petite route, puis Gidwiller.
Ca y est, on remonte le Chemin de Croix, en soufflant un peu, ce qui nous permet d’admirer les stations, puis l’église du Mont, qui mérite bien son nom.
La légende  dit que les habitants du village voulaient  construire l’église dans le vallon, mais que par trois fois, au matin, les ouvriers retrouvaient leurs outils sur le Mont. Ils en ont conclu que c’était la volonté de Dieu et construisirent l’église sur le Mont.
 Cette église, visible à plusieurs kilomètres depuis la plaine, devint un lieu de pèlerinage, surtout après la mort de Saint-Morand qui y venait tous les vendredis pour s’y  recueillir, avant de se désaltérer et se reposer à la source portant maintenant son nom, située à 300 mètres en contrebas de l’église.
Une statue de Saint-Morand se trouve sur les lieux de cette source.
S’en suit, entre nous, un petit concours de vitesse pour remonter la pente qui rejoint la source au chemin, concours largement gagné par Hippy, la chienne de Liliane et Jean-Jacques, avant de nous séparer après 19 km de marche, de bavardages , et de joie partagée.
Claude Hatterer