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Les Lacs de Neuweiher sont d’origine glaciaire mais leur configuration actuelle découle des deux barrages installés afin de retenir l’eau et fournir de l’énergie hydraulique. Les barrages ont été utilisés puis abandonnés. Les deux lacs étaient alors à sec et l’agriculture a repris le dessus. Une ferme est alors construite mais elle a été submergée lorsque les barrages ont été reconstruits en 1858. Il est aujourd’hui possible d’observer les ruines de la ferme lorsque le niveau d’eau est bas.
Les lacs appartenaient auparavant au Chapitre de Masevaux qui louait son droit d’eau aux forges et aux domaines forestiers locaux afin de favoriser la production du charbon de bois.
Les premières constructions des retenues artificielles des Neuweiher datent du XVIème siècle et elles ont servi à alimenter les forges et les usines de textiles des alentours jusqu’aux années 1960. A partir de 1990, le grand barrage fait l’objet d’études quant à son étanchéité et sa stabilité. Il est finalement reconstruit entre 2004 et 2007 pour des mesures de sécurité. Il se constitue d’une digue en terre et de rochers sur lesquels des voiles d’étanchéité sont présentes.

uissons de notre mode de déplacement du jour et nous continuons notre chemin en direction de Bourbach le Haut. Nous traversons ce village perché au cœur de la montagne, avec ses magnifiques demeures et ses vues sublimes.
C'est sous cette devise que s'est déroulé le pèlerinage du samedi 15 mai 2022 organisé par l'association du chemin de Saint-Jacques du Himmelreich.
Sept membres des Amis de St-Jacques en Alsace ont répondu à l'invitation par un temps magnifique et se sont mêlés à la vingtaine de participants. Nous avons d'abord fait un pèlerinage de la gare de Fribourg-Wiehre à l'Annakirche. Là, on nous a introduit de manière compétente à la spiritualité celtique. Dans la vision druidique et celtique du monde, les rivières, les arbres et les collines étaient considérés comme divins et sacrés. Les premiers chrétiens et chrétiennes d'Irlande n'ont pas éradiqué cette religion druidique, ils l'ont "baptisée", intégrée au christianisme. Les rivières et les arbres n'étaient plus considérés comme des divinités, mais comme des créations merveilleuses de Dieu. Ils avaient commencé à voir Dieu en toutes choses, à l'expérimenter dans sa création.
La mutation de trois déesses celtes en saintes femmes, Catherine, Marguerite et Barbara, a été très intéressante pour moi. Plus tard, dans le cadre de la masculinisation de l'Église, on leur a opposé les trois rois mages Kaspar, Melchior et Balthasar.
Pour l'arrêt suivant, nous sommes montés à la chapelle de Lorette, où nous attendaient d'autres aperçus intéressants sur le christianisme celtique. Nous avons fait la connaissance des missionnaires irlandais Gallus, Colomban et Otmar, qui ont apporté le christianisme dans notre région.
Le chemin de Saint-Jacques de Himmelreich nous a conduits à travers des localités et des vignobles jusqu'à un petit bois pour la pause de midi. Là, nous avons été gâtés avec du vin du Markgräfler Land et des bretzels.
En passant par Ebringen, nous nous sommes rendus à Schallstadt, où nous avons fêté nos adieux dans un restaurant en plein air.
Nous avons pris le train pour retourner à Fribourg. Là, une nouvelle marche nous attendait toutefois pour rejoindre nos voitures à Wiehre, car le centre-ville était fermé au train en raison d'une manifestation.
Un grand merci aux amis de Himmelreich pour cette randonnée pèlerine réussie, avec des impulsions et des rencontres intéressantes.
Auf dem Weg der keltischen Spiritualität
Unter diesem Motto stand das Samstagspilgern am 15. Mai 2022 des Fördervereins Himmelreich-Jakobusweg.
Sieben Mitglieder der Amis de St.-Jacques en Alsace waren bei herrlichem Wetter der Einladung gefolgt und mischten sich unter die ca. 20 TeilnehmerInnen. Zunächst pilgerten wir vom Bahnhof Freiburg-Wiehre zur Annakirche. Dort wurden wir fachkundi in die keltische Spiritualität eingeführt. In der druidisch-keltischen Weltsicht galten die Flüsse, die Bäume, die Hügel als göttlich und heilig. Die ersten Christen und Christinnen in Irland haben diese druidische Religion nicht ausgerottet, sie haben sie „getauft“, ins Christentum integriert. Die Flüsse und Bäume galten nicht mehr als Gottheiten, sondern als wunderbare Schöpfung Gottes. Sie hatten begonnen, Gott in allen Dingen zu sehen, ihn in seiner Schöpfung zu erfahren.
Sehr interessant war für mich die Mutation von drei keltischen Göttinnen zu den heiligen Frauen Katharina, Margarethe und Barbara. Später im Zuge der Vermännlichung der Kirche wurden die drei hl. Könige Kaspar, Melchior und Balthasar entgegengesetzt.
Zum nächsten Halt stiegen wir zur Lorettokapelle auf, wo uns weitere interessante Einblicke in das keltische Christentum erwarteten. Wir lernten die irischen Missionare Gallus, Kolumbian und Otmar kennen, die das Christentum in unsere Gegend brachten.
Der Himmelreich-Jakobusweg führte uns durch Ortschaften und Weinberge in ein Wäldchen zur Mittagsrast. Hier wurden wir mit Markgräfler Wein und Brezeln verwöhnt.
Über Ebringen wanderten wir nach Schallstadt, wo in einer Gartenwirtschaft Abschied gefeiert wurde.
Mit dem Zug ging es zurück nach Freiburg. Dort erwartete uns allerdings ein weiterer Fußmarsch zu unseren Autos in Wiehre, da wegen einer Demonstration die Innenstadt für die Bahn gesperrt war.
Vielen Dank den Freunden aus Himmelreich für diese gelungene Pilgerwanderung mit interessanten Impulsen und Begegnungen.
Angelika Wetzler
Sortie du Val de Pâtre le 24 Avril 2022
retrouvons à quinze randonneurs, etc’est sous un ciel menaçant que nous prenons le chemin en direction de Thannwille. Au bout de quelque temps, nous débouchons de la forêt, pour découvrir les prairies, Wintzfelden et Osenbach, en un mot, le cirque du fond de la vallée de Soultzmatt.




ons la route (de Wintzfelden à Osenbach) vers le « thàlàcker ». Arrivé au lieudit Hàgamehl, nous empruntons le chemin qui passe au-dessus des sources de Soultzmatt. Au débouché de celui-ci, une petite chapelle ou plutôt oratoire, dédiée à Ste Lucie. C’est là que nous retrouvons le chemin de St Jacques. Une petite montée, un chemin de croix, et nous voici arrivés à la chapelle Ste Marie, au Schaefertal.


Lampertsloch signifierait "Le creux des Lombards" ou "le creux de Lambert" avec le terme allemand LOCH sigifiant "trou" ou "creux". La forme de 1734, Vallis sancti Lamperti, laisse envisager le nom d'origine chrétienne d'un lieu dédié à Saint Lambert. Dans ce cas le suffixe LOCH pourrait ne pas avoir de rapport avec le trou, mais ressortir au latin "locus" LIEU et en particulier lieu sacré.

Ancien site fortifié de l’age du Fer
Ces lieux séparés de Lampertsloch, sont les vestiges d'un système de remparts de pierre.
Kastelring ( enceinte préhistorique )
Le "Kastelring" site ”celtique”, et peut-être romain, formé d'une levée de terre, d'un amas de rochers et d'un fossé. Il a sans doute servi de fortification et de refuge aux habitants des environs.
Ce mur de forme elliptique de 100 et 400 m de coté dominait la région au dessus du village de Lampertsloch. L'enceinte servit de refuge, puis de « carrière » pour les habitations des villages alentours ! Actuellement on distingue encore un mur avec par endroits de gros blocs grossièrement taillés. La partie la plus impressionnante se trouve au sud-ouest.La zone est maintenant entièrement boisée.


