Le chemin alsacien passe derrière les murs de l’ancienne abbaye

ABBAYE DE MARBACH

Narthex de l’ancienne église de abbaye.      

Des fouilles sous ce narthex, vers 1990, ont mises à jour dans une tombe, une coquille Saint-Jacques, indubitablement un pèlerin, laïc ou moine ce n’est pas déterminé, qui était revenu de Compostelle. C’est dans cette abbaye que fut enluminé par le moine Sintram le Codex Guta – Sintram, écrit pas une moniale du couvent de Schwartzenthann (derrière Soultzmatt) qui était rattaché à Marbach.

Elément disparu

L’évangéliaire pour les grandes fêtes avec dans le couvercle une relique (non identifié) de saint Jacques apôtre « In maiestate huis libri continentur R (eliquiae) Jakobi apostoli ». Il est actuellement à la bibliothèque municipale de Laon sous le numéro Ms 550. Le couvercle et la relique de saint Jacques ont disparus

     

         

Dans les anciens jardins du monastère.

Aurait était l’ancienne fontaine à l’entrée du réfectoire des moines     

     

    

    

    

CODEX GUTA – SINTRAM

Le manuscrit a été enluminé ici à Marbach par le moine Sintram, mais fut écrit en 1154 par la moniale Guta dans le couvent des moniales de Schwartzenthann, qui faisait parti (à cette époque) de Marbach. C’est un calendrier journalier avec des conseils de santé, d’alimentation, de soins par les plantes. C’est aussi un document sur la médecine au moyen-âge. Saint Jacques n’est évoqué dans le calendrier de juillet que le 24 et le 25, voir sous Soultzmatt. L’original est conservé dans la bibliothèque du grand séminaire de Strasbourg.
C’est une photo du fac simili qui est un ouvrage de madame Béatrice Weis sorti en 1989.

    

    

EGLISE SAINT-PHILIPPE-ET-SAINT-JACQUES-LE-MINEUR 

En 1487 elle est dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur, mais en 1765 elle devient Saint-Philippe-et-Saint-Jacques-le-Mineur.